L'histoire :
Le train qui emmène Jennifer et Fergus à Royal Castrato s’est arrêté à cause de l’apparition de Dame May, un mannequin star que toutes les femmes du train admirent, au grand étonnement de Jennifer qui commence alors à se disputer avec ces dernières. Voyant qu’elle est la source du conflit, May apparaît soudainement dans la cabine de Jennifer et calme les ardeurs en distribuant des fleurs. Elle en offre même une en main propre à la jeune fille lorsqu’elle apprend qu’elle aussi est mannequin. Finalement, Jennifer est sous le charme tandis que Fergus se rend compte du niveau impressionnant du mannequin : cette dernière est montée dans le train en un instant et repartie aussi vite sans qu’on ne puisse percevoir ses mouvements ! Une fois chez elle, May, qui donnait pourtant l’impression d’être proche de ses fans, demande à se faire désinfecter par ses gens car elle est « imprégnée de l’odeur de la populace ». En réalité, celle-ci est une diva qui ne se soucie que de sa propre personne et agit selon l’envie du moment, ce qui fait d’elle un mannequin des plus efficace mais pose quelques problèmes à son employeur, Royal Castrato, dont elle est la représentante officielle. Fergus et Jennifer vont d’ailleurs en faire rapidement les frais : à peine ont-ils mis le pied dans la ville que des gardes repèrent la fleur que May a donnée à Jennifer et arrêtent les deux adolescents pour possession illicite d’un bien de Royal Castrato ! Et les choses ne vont faire qu’empirer lorsqu’ils vont découvrir la mystérieuse étoffe de Fergus...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Par rapport aux autres volumes, l’histoire fait un grand pas en avant dans ce nouveau volet et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, à peine arrivés à Royal Castrato, Fergus et Jennifer sont arrêtés et emmenés au siège de la société pour y être interrogés. Là, l’étoffe mystérieuse de Fergus va lui permettre de retrouver la trace de leur parents : c’est son père qui l’a conçue à l’époque où il travaillait à Royal Castrato avec leur mère ! Si l’homme a maintenant disparu avec les secrets de fabrication, ce n’est pas le cas de la mère des deux enfants et Fergus va alors pouvoir la rencontrer, mais pas du tout de la façon qu’il aurait imaginé... Ce sont dès lors de nombreuses révélations qui nous sont faites sur l’origine des deux enfants ainsi que sur les mystères qui les entourent : la mystérieuse étoffe, l’étrange penderie automatique, la raison de leur abandon, et ce qu’ils vont devoir faire pour se rapprocher encore de leur famille. Chacun de leur côté, Jennifer et Fergus vont ensuite passer un long moment à s’entraîner à leur métier respectif - mannequin et « styliste » - dans des circonstances étranges et inattendues. Bref, il se passe pas mal de choses et on en apprend aussi plus sur le background du monde de la série (principalement sur le vêtement qui recouvre la Terre entière, d’où il vient, pourquoi, comment il a été fabriqué...). Néanmoins, si cet opus est moins médiocre que le précédent, la série en elle-même reste assez moyenne. Le constat graphique est le même : si le niveau s’est amélioré, il reste toujours des problèmes de proportions changeantes, de manque de finitions sur certaines planches, et un niveau inégal. Un troisième opus qui remonte le niveau donc, mais qui part de si bas qu’il faudrait encore pas mal d’efforts avant de nous convaincre.