L'histoire :
Royal Castrato est désormais isolée du reste du monde, entourée d’un infranchissable rideau. Avec son sky dome déchiré, la situation à l’intérieur est catastrophique : de sinistres nuages recouvrent l’intégralité de la ville et des éclairs frappent le sol un peu partout en permanence. Les survivants se sont réfugiés sous des morceaux de tissu du ciel tombés au sol, et ce sont des trains qui leur ramènent des vivres en arrivant de l’extérieur par un tunnel souterrain. A l’intérieur de la tour centrale, Toga tente tant bien que mal de réparer Arjeanne, mais la mémoire du designer est défaillante et il n’arrive même plus à coudre des choses simples. Soudain, le vaisseau de Garment apparaît dans le ciel. Celui-ci est frappé par un éclair et s’écrase, mais Garment atterrit sans encombre devant Toga grâce à son vêtement qui lui permet de voler. Il annonce avoir trouvé la méthode qui permettra de sauver Arjeanne. Pour cela, il veut utiliser Juliette comme auxiliaire de la jeune femme, mais ce qu’il ne dit pas encore, c’est qu’il veut surtout limiter la zone couverte par la sky dress. Garment ne compte sauver qu’une toute petite partie de la population, celle des gens talentueux, et précipiter la mort de tous les autres sans aucun scrupules...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un point sur la situation à Royal Castrato et le retour de Garment qui a trouvé une solution pour sauver Arjeanne, un long flash-back nous raconte ce qu’il s’est passé au même endroit il y a 21 ans, au moment où Toga et Gustave, avec l’aide de Garment, ont créé la fameuse sky dress pilotée par Arjeanne. Cette partie nous présente donc aussi la fameuse Arjeanne au moment où, encore adolescente, celle-ci est remarquée pour son génie en tant que mannequin, et l’ascension de Garment dans le design, lui aussi en tant que génie. La fin du volet revient au présent et aux prémices de la contre-attaque des armées alliées contre Garment. Si on comprend globalement ce qu’il se passe, les délires du scénariste manquent comme d’habitude d’un peu de cohérence, et le style surchargé et brouillon du mangaka n’arrange rien à l’affaire. Certains passages sont d’ailleurs tout à fait inutiles et d’autres sont maladroits ou même incompréhensibles... Bref, comme d’habitude, le potentiel sous-jacent est gâché à la fois par un scénario et des dessins pas assez travaillés. Courage : plus que deux tomes à tenir !