L'histoire :
L’attaque des armées alliées contre Garment commence. L’opération, baptisée « Cloth road », a pour but de permettre à un petit détachement de parvenir à la tour centrale de Royal Castrato. Le groupe est composé de Fergus, Jennifer, maître Gennai, Bakin, Alvaro, Schultz, mais aussi June May sous forme de robe pour Jennifer ainsi que son majordome Scope. Ce sont Schultz et Alvaro qui ont préparé le plan d’attaque et coordonnent les opérations militaires. Pour commencer, les troupes arrivent par la mer, protégées par d’immenses bateaux paratonnerres. Lorsque les premiers hommes débarquent, ils constatent malheureusement qu’ils étaient attendus : d’immenses golems leur bloquent la route et les attaquent. Le combat s’engage. Grâce à des missiles qui injectent un virus, les golems semblent défaits, mais soudain les voilà qui deviennent fous et encore plus violents. Heureusement pour l’armée alliée, des renforts de Seraku arrivent à leur tour dans la mêlée avec des machines à la taille proportionnelle aux golems. Une route temporaire est dégagée pour que le détachement spécial puisse passer. Moins d’une heure après, le tank du petit groupe arrive devant le rideau isolant le secteur sinistré de Royal Castrato. Le tank et son escorte foncent dans le tunnel souterrain qui leur permettra de passer de l’autre côté, quand soudain des murs tombent du plafond à intervalles réguliers. Le tank échappe de justesse à l’écrasement, mais le groupe est maintenant coincé entre deux murs au milieu du tunnel...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ca y est, la bataille finale a commencé, l’occasion pour les auteurs de laisser libre cours à leurs envies de grand n’importe quoi. Les combats sont encore une fois plutôt durs à suivre, principalement à cause du style graphique bordélique du mangaka. Visuellement, on a aussi droit à des effets de mise en scène qui n’ont aucun sens et d’autres qui alourdissent inutilement des planches déjà surchargées. Côté scénario, ce n’est pas mieux : tout est bon, même l’impossible, avec des personnages qui se dédoublent à volonté par exemple, un déroulement du temps oublié (Alvaro va se faire toucher dans la seconde suivante, et il a le temps de se changer, de lancer une tirade, d’écouter une musique et de contre-attaquer avant... logique...), et même les dialogues sont parfois ridicules (sans compter les fautes et les erreurs de texte). Au milieu de tout ce foutoir, on nous présente également la suite du flash-back sur le passé de Garment et d’Arjeanne et cette partie n’est pas plus convaincante que le reste, bien au contraire. La fin du volet nous montre enfin la confrontation directe entre tout ce petit monde et on découvre à quel point Fergus et Jennifer sont devenus suffisamment balèzes pour tenir tête à Garment et à Juliette sans que l’on sache trop comment... Bref, comme pour les précédents volets, le mot qui résume le mieux la lecture de celui-ci est « pénible ». Plus qu’un tome et le carnage sera fini.
