L'histoire :
L’affrontement entre Jennifer et Kapisul se poursuit. Ce dernier est efficace et ses vêtements lui permettent d’optimiser toutes ses actions, mais Jennifer compense avec sa hargne naturelle et sa façon différente de voir les choses. En résumé, celle-ci bourrine sans retenue et réalise des actions improbables que seul son frère aurait pu prévoir. D’ailleurs, les vêtements qu’il lui a conçus ont pris en compte ce genre de réaction et c’est grâce à cela qu’elle peut tenir tête à Kapisul... Pendant ce temps, à Niqe, Garment désespère de ne pas trouver toutes les solutions pour confectionner une étoffe qui s’harmoniserait avec Arjeanne pour la sauver. Au milieu de ses pensées chaotiques, perché sur un skateboard propulsé par de mini-réacteurs, il comprend qu’il lui faudrait rencontrer un génie du niveau d’Arjeanne afin de pouvoir avancer. Il se lance alors dans le vide et atterrit sur une plage, intact grâce à ses vêtements qui ont amorti sa chute, où il tombe sur Juliette et Bibisuke. Instantanément, il comprend que la fillette est le génie dont il avait besoin et déclare vouloir l’emmener avec lui, ce à quoi Bibisuke s’oppose évidemment. Mais Jabula, une des filles de l’équipe de Garment, apparaît soudain et coupe le bras de Bibisuke avant de l’envoyer dans le décor...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En dehors de la fin de l’affrontement de Jennifer contre Kapisul, ce sixième volet propose également de nombreux autres événements : Garment rencontre et « recrute » Juliette, Adolf (le top model de Charriot) se rend à Uniizm et à Seraku pour proposer une alliance des marques, une équipe de Ground Dark attaque celle de Garment actuellement positionnée à Niqe et tente de sauver Machupicchu... Malgré tout cela et des combats qui ne font pas cette fois semblant d’être violents, ces chapitres laissent une impression désagréable. Rien ne semble vraiment travaillé dans ce scénario : Garment est trop « savant fou » et rappelle trop Desty Nova de Gunnm, les rebondissements sont totalement non crédibles (Garment se dit qu’il a besoin de rencontrer un génie et paf, il tombe l’instant d’après sur la personne qu’il lui fallait), certaines scènes ne sont là que pour rajouter de la violence gratuite ou encore du fan-service assez glauque (à base de nibards coupés en tranches par exemple)... D’ailleurs, à propos de personnages coupés en tranches, cela arrive à plusieurs d’entre eux ici et on remarque que les morceaux oublient souvent assez bizarrement de saigner, et que les protagonistes concernés oublient également de mourir (ou alors ils mettent tellement de temps que ça en devient ridicule). Graphiquement, on passera sur les défauts habituels pour se concentrer sur les spécifiques à ces chapitres : fan-service ridicule et de mauvais goût (les nibards découpés évoqués plus haut, ou encore de la petite fille nue ou qui montre sa culotte), gros seins improbables et mal faits, scènes d’action parfois difficilement compréhensibles, et personnages qui ne saignent pas ou bien au contraire saignent à outrance... En résumé, en dehors des combats interminables qui ne servent donc pas à grand-chose, les petites avancées scénaristiques amènent les héros dans un nouveau pays mais c’est à peu près tout, et il n’y a rien d’autre à retenir. Autant dire que ce sixième volet fait retomber la série dans ses pires travers et ne fait finalement office que de remplissage.