L'histoire :
En s’échouant dans les terres arides de Nociphère, Guin et ses amis savent que leur périple s'annonce de plus en plus difficile, des créatures monstrueuses les attaquant régulièrement. Seulement, une menace plus grande encore se profile : les armées du général Amnélys, fille de l'archiduc Vlad du Mongaul. Après avoir détruit la cité des jumeaux, cette armée se dirige maintenant vers le désert. La nuit tombant, le guerrier à la tête de léopard et ses compagnons se regroupent autour d'un feu. Suni propose alors à ses amis de l'accompagner jusqu'au village de sa tribu où un accueil chaleureux leur sera donné pour avoir sauvé la jeune Sem. Plus tard, lors d'une discussion autour des divinités, Linda devient soudain possédée, déclamant à l'attention d'Isht Van une sombre prédiction. La situation se calmant, tout le monde trouve le sommeil mais l'ancien mercenaire se réveille soudainement : les troupes du Mongaul les ont rattrapés. Isht décide alors de ne pas prévenir les autres et, saisissant Suni qui était réveillée elle aussi, il part se cacher...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parmi les mangas d’heroic fantasy, des titres comme Berserk (chez Glénat) font office de références indiscutables. Pourtant, d'autres séries du même genre méritent le détour comme ce Guin saga. En se basant sur la série des romans éponymes de Kaoru Kurimoto, Hajime Sawada raconte les aventures de Guin, le guerrier à tête de léopard qui, pour retrouver sa mémoire et aider ses amis, s'engage dans des situations toutes plus périlleuses les unes que les autres. Après trois premiers volets mettant parfaitement en place le récit, ce quatrième opus vient tempérer quelque peu le ressenti initial. En effet, les rebondissements étant peu nombreux, le tome se lit beaucoup trop vite sans que n’ait réellement avancé l'histoire. Malgré une progression un peu lente, Guin Saga bénéficie par contre de dessins de très bonne facture. Le trait et l'encrage du mangaka sont très fins et rappellent toujours un peu plus le style de Norihiro Yagi sur la série Claymore (chez Glénat). Reste au final une épopée prometteuse et un tome de transition un peu léger.