L'histoire :
Suite aux conflits qui régnaient sur la Terre, ce fût le feu nucléaire qui finit par tout détruire et seule une poignée d’humains survécut. Dans un des nombreux déserts, un couple est en train de courir le plus vite possible car il est poursuivi par une bande de motards qui veulent les vendre comme esclaves. Alors que les deux jeunes gens ont été rattrapés par la bande, un homme surgit de nulle part. Aussitôt, la jeune femme se jette sur lui en lui demandant de l’aide. Un des motards tente alors d’abattre l’inconnu avec une machette mais ce dernier retient l’arme avec seulement deux doigts avant de demander à la bande s’ils connaissent un homme avec sept cicatrices sur le torse. Impressionnés par cette force, les motards lui proposent alors de l’emmener en ville où il pourra probablement avoir des renseignements en échange de son escorte. L’homme, prénommé Rei accepte mais il va pourtant rapidement se retourner contre les motards...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nombreuses sont les séries présentant un personnage secondaire de l’univers de Hokuto no ken : après les légendes de Julia et de Raoh, c’es maintenant au tour de Rei d’être au premier plan. L’intrigue de base est assez peu originale : l’hériter d’une des techniques du Nanto recherche sa sœur disparue et veut se venger d’un homme à sept cicatrices sur le torse... Mais l’histoire possède néanmoins quelques atouts. En effet, l’homme se distingue de par un manque total d’empathie doublé d’un côté animal très prononcé. Mais la véritable originalité vient surtout de la fameuse cité d’Agarzul car, pour une fois, ce sont les femmes qui y sont au pouvoir au lieu d’être comme d’habitude les simples victimes des loubards du coin. Quant au style graphique, Yasuyuki Nekoi retranscrit parfaitement le monde post-apocalyptique dans lequel évoluent les personnages avec notamment des décors nombreux et détaillés. Les personnages sont expressifs et ultra charismatiques, et les femmes sont toutes très belles et ont des formes généreuses (ce qui en ravira plus d’un). En revanche, on regrettera le côté poseur de Rei ainsi que son style très « saut artistique » lorsque celui-ci effectue des attaques semblables à des plongeons : cela lui donne un côté danseur de ballet un peu décalé par rapport à la violence du récit, décalage que sa tenue moulante à base de cuir vient encore renforcer. Pour le reste, les scènes d’action sont fluides, le découpage est dynamique et le tramage varié. En tous cas, ce premier opus est plutôt convaincant et on espère que la suite le sera tout autant.