L'histoire :
Rofû a grièvement blessé Rima qui reste au sol, incapable de se relever. En pleurs, Frida prend ce dernier dans les bras mais cela est loin d’émouvoir Rofû qui s’apprête à tuer l’homme. C’est alors qu’arrive Yû, et la jeune femme somme Rofû d’arrêter le massacre. Pour le convaincre, elle lui propose sa vie en échange de celle de Rima. En entendant cela, Frida se jette alors dans les bras de Yû pour lui expliquer que, en tant que future reine d’Asgarzul, elle ne doit pas se sacrifier. Hélas, ses paroles restent vaines et Rofû plonge vers Yû. Contre toute attente, Rima parvient à se relever in extremis et s’interpose. Du coup, c’est lui qui prend le coup de Rofû et se fait donc transpercer la poitrine de la main de son adversaire. Pour ne pas que ce sacrifice soit inutile, Rofû accepte de laisser la vie sauve à Yû, mais il en fait tout de même son otage pour attirer Rei...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Grandement déçu par le volume précédent, c’est avec l’espoir d’un regain d’intérêt que l’on ouvre ce sixième et dernier volet. Ici, Rima et Frida s’étant fait battre à plates coutures par Rofû, il est désormais temps de découvrir les réelles intentions de ce dernier quant à la cité d’Asgarzul ainsi que les raisons du meurtre d’Eva et son affrontement final avec Rei. Il faut bien admettre que le flash-back sur Rofû, dont le côté sentimental est alors développé, n’est franchement pas très prenant : cela ne colle pas du tout avec ce qu’on a vu du personnage jusqu’ici et fait donc un peu ridicule. En revanche, le combat opposant Rei à Rofû est quant à lui prenant : au-delà de l’affrontement entre pratiquants du Nanto Suichôken qui ne manque pas d’intérêt, le duel à mort prend une tournure étonnante. De plus, les coups portés sont vraiment puissants et donnent moins dans le style efféminé qu’auparavant, ce qui offre un rendu plaisant. Pour ce qui est des graphismes, on remarque beaucoup de dynamisme dans le découpage et la mise en scène, sans oublier des décors très détaillés et un tramage varié. Au final, ce volume relève finalement le niveau de son prédécesseur et apporte au titre une conclusion honnête même si certains points restent finalement en suspens.