L'histoire :
La nouvelle de la mort d’Eva se répand dans toute la cité d’Agarzul. Tandis que certains clans prévoient déjà d’en profiter pour envahir la ville, à l’intérieur des murs, Rei cherche à savoir qui a abattu la seule femme qui ait réussi à apaiser son cœur. Etant donné que l’assassin a utilisé une technique très spéciale du Nanto Suichôken, Yû suggère à Rei que le coupable devait forcément l’avoir apprise en même temps que lui. Rei comprend alors la sinistre vérité : celui qui a tué Eva est en fait Rofû, le précédent héritier du Nanto Suichôken ! C’est alors qu’ils entendent une femme crier : cette dernière et sa petite sœur sont en train de se faire agresser par trois malfrats qui veulent les violer. Heureusement pour elles, Rei intervient à temps et, une fois les méchants tranchés en morceaux, l’aînée des demoiselles reconnaît Yû qu’elle appelle « princesse ». A la grande surprise de Rei, Yû est en fait une fille et, en plus, il s’agit de la petite sœur d’Eva...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième volume suit le même schéma que son prédécesseur, c’est-à-dire qu’il présente un flash-back suivi d’action. En effet, après le passé de Rei, c’est cette fois au tour de Yû de nous dévoiler ses surprenantes origines, dont un lien important avec la cité d’Agarzul (et plus particulièrement Eva). Cela permet également d’en apprendre plus sur son obsession de vouloir suivre Rei ainsi que sur la création d’Agarzul. Puis, l’action reprend ses droits et le moins que l’on puisse dire est que Rei n’y va pas de main morte avec les vilains pas beaux qui veulent profiter de la mort d’Eva pour violer et frapper (pas forcément dans cet ordre d’ailleurs) toutes les femmes qui passent : les morceaux de chair volent dans des effusions de sang à un rythme élevé ! En outre, si les personnages masculins ont souvent des looks très discutables, on apprécie que ceux-ci se moquent justement de leur physique (« style de lopette »...) : cette petite touche de dérision offre une dose d’humour bien senti à l’ensemble. Même si l’intrigue générale ne progresse au final que très peu (on apprend simplement le nom des prochains adversaires de Rei), ce volume se laisse lire assez facilement et on attend la suite qui s’annonce violente.