L'histoire :
Cela fait maintenant six jours que Rei se tient debout sur un bâton planté au milieu du gouffre des ténèbres. Inquiète pour lui, Karen s’éclipse une nuit pour aller voir comment il se porte. Cependant, elle aperçoit Yuda et Amiba en train de discuter dans le jardin et doit donc renoncer à son escapade nocturne. Le lendemain, Rei aperçoit des vautours tourner au-dessus de sa tête : les rapaces ont apparemment prévu d’en faire leur repas. Au bout de quelques instants, les volatiles plongent sur lui. Rei saute pour les éviter, les vautours n’insistant pas plus, mais il n’est pas tiré d’affaire pour autant : en effet, Amiba a vu toute la scène et, comme les corbeaux n’ont pas réussi à le faire tomber, il décide de s’en occuper lui-même car il souhaite ardemment la mort de Rei. Du coup, il prend son arbalète et tire sur celui-ci. Ce dernier aperçoit le carreau au dernier moment et parvient à l’esquiver mais, malheureusement, n’arrive pas cette fois-ci à garder son équilibre. Rei chute alors dans le gouffre, sans savoir qui lui a fait ce mauvais tour...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le flash-back entamé précédemment se termine sur le premier tiers de ce volume : on découvre comment Rei est devenu l’hériter du Nanto Suichôken. Après cela, l’histoire retourne à la cité d’Agarzul où l’annonce de la mort d’Eva circule, provoquant alors l’attaque du quartier ouest de la ville (menée, comme par hasard, par une ancienne connaissance de Rei). Du coup, le volume se partage assez équitablement entre révélations et action : à défaut d’être une révolution, le scénario se lit facilement et son rythme élevé empêche de s’ennuyer. Les graphismes bénéficient par ailleurs d’une mise en scène soignée (surtout pendant les combats) et l’ensemble est fluide. Quant aux personnages, ces demoiselles savent toutes se montrer très sexy et pulpeuses (c’est à se demander si les laiderons ont disparu de la planète), mais on regrettera le côté plus qu’efféminé des méchants (avec des vêtements en cuir moulants, de longues moustaches fines ou, carrément, des anglaises) qui les rend assez ridicules. Au final, ce deuxième opus remplit son contrat et c’est amplement suffisant.