L'histoire :
Ce matin, Yamato se rend au lycée lorsque son ami René le rejoint en criant pour exprimer sa bonne humeur. Yamato lui demande alors ce qui l’excite tellement de si bon matin et René lui répond que c’est à cause de la fête d’anniversaire de Makoto, qui a lieu ce soir. D’un coup, Yamato a une grosse impression de déjà-vu. D’autant plus que l’anniversaire de Makoto, c’était hier normalement... C’est alors que la jeune fille apparaît devant lui et lui tient un discours que là encore il se rappelle avoir déjà entendu. Après cela, il passe devant l’antiquaire dans lequel il aurait dû entrer pour trouver un cadeau. Mais il sait qu’à l’intérieur se trouve Ultimo. D’un coup, tous ses souvenirs lui reviennent : il sait que s’il entre dans la boutique et active le karakuridoji, les mêmes événements vont se répéter et mener à nouveau à la destruction du monde. Ne sachant pas trop quoi faire, il décide de modifier le cours des événements et remet sa rencontre avec Ultimo à plus tard. Une fois au lycée, le professeur annonce à sa classe qu’un nouvel élève vient d’être intégré, et Yamato a alors la surprise de découvrir qu’il s’agit de Murayama. Celui-ci va ensuite lui annoncer qu’ils sont les deux seuls à avoir remonté le temps et il va également lui expliquer que les évènements, d’une manière ou d’une autre, vont se répéter : si Yamato ne rencontre pas Ultimo, ce dernier prendra un nouveau maître et la destruction du monde arrivera encore une fois au même moment. Il laisse donc le choix à Yamato : soit il lui dit où se trouve Ultimo afin qu’il le détruise pour fausser la fatalité, soit il décide de l’activer à nouveau et Murayama se chargera de les éliminer immédiatement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le volet précédent remettait quelque peu la série sur de meilleurs rails qu’on ne l’aurait cru après la lecture des deux premiers opus, et se terminait de manière assez étonnante. Si la fin du volume s’avérait intense, on avait par contre assez peur de ce qu’allait bien pouvoir donner ce quatrième tome après des événements d’une telle envergure (rappel : on parle de la fin du monde). Force est de constater que, malgré un début qui semble tout d’abord confirmer nos craintes, les auteurs choisissent finalement une voie qui se montre plus originale que prévu. En même temps, ce qu’ils ont choisi comme orientation du scénario va également pouvoir leur permettre de rallonger la sauce de leur série d’une manière si longue que cela peut légitimement faire peur. Restons flous pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte de ces chapitres aux lecteurs, mais on peut néanmoins dire que pour le moment, le titre reste sur les bons rails qu’il avait empruntés mais que le doute est toujours de mise quant à la suite. Graphiquement, les planches sont vraiment très soignées. Pourtant, si l’auteur réussit très bien les structures futuristes au design très prononcé, on regrette que le rendu final manque clairement de charme et / ou de charisme. Ainsi, que ce soit les fusions façon « robot géant » ou les karakuridoji eux-mêmes, le résultat laisse un peu de marbre. En fait, c’est là le principal défaut qui perdure sur ce titre contrairement à ce que Hiroyuki Takei faisait à l’époque de Shaman King : le titre manque de personnalité, d’un petit plus, de charme somme toute, que ce soit au niveau scénario ou au niveau graphique. Un tome correct donc, pour une série qui se lit, mais qui n’est toujours pas le shônen de l’année, loin de là.