L'histoire :
A l’enterrement d’Eko, Yamato prend pleinement conscience que son ami est mort et que le choc des cents machines risque bien de faire d’autres morts, voire de mener tout droit à la destruction du monde. Pour autant, Murasashi lui rappelle que s’ils font bien leur travail tout rentrera dans l’ordre : l’histoire sera réécrite, la réalité modifiée, exactement comme si rien ne s’était passé... Pendant ce temps-là, chez Kiyose, Akitsu vient de faire son apparition. René tente des paroles mielleuses, et va même jusqu’à tenter de la convaincre de rejoindre le camp du mal d’elle-même, mais la jeune fille ne se laisse pas avoir. Dès lors, l’affrontement est inévitable. René envoie Jealous tuer Akitsu mais Slow réagit au quart de tour et la protège. Slow a beau être plus puissant, le combat va se jouer sur la capacité de Jealous à lire dans les esprits contre celle de Slow, la manipulation fatidique qui consiste à choisir ce qu’il va se passer parmi une infinie sélection de possibilités…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
S’ouvrant sur l’enterrement d’Eko et la désagréable impression que les auteurs se sentent obligés de faire un rappel complet de la situation (durant une dizaine de pages, les personnages enchaînent les évidences, histoire d’être sûr que même le plus idiot des lecteurs aura bien compris les enjeux et la façon d’y arriver), ce 9ème volet reprend ensuite là où l’histoire s’en était arrêtée concernant la situation chez Kiyose avec René, Akitsu et le dôji respectif de chacun. Cela va donner lieu à deux affrontements un peu trop longs mais dont l’issue a de quoi surprendre. Après cela, la révélation de taille sur Makoto se rappelle à notre mémoire dans une scène elle aussi dispensable, une information qu’on avait préféré oublier depuis la dernière fois et qui est tellement tirée par les cheveux que cela ne fait qu’ajouter à la dose de déception habituelle provoquée par chaque nouveau tome de la série, cette dernière semblant vouée définitivement à gâcher un potentiel pourtant énorme. Enfin, un nouvel affrontement prend place, directement dans l’antre du mal, contre Vice donc. La tournure de cette partie est déjà plus intéressante mais ne suffit pas à rattraper le reste, ce qui fait qu’on se retrouve cette fois encore avec un volet finalement très moyen. Bref, le titre ne décolle toujours pas : la sauce Stan Lee façon manga ne semble décidemment pas l’assaisonnement idéal dans la recette du succès...