L'histoire :
Akumetsu a défini une « deadline » au sol devant la préfecture de police. Si les hommes en uniformes laissent les bôsôzôku qui approchent la franchir, il s’en prendra physiquement à l’inspecteur général qu’il tient en joue. Les policiers sont démunis et ne savent pas quoi faire devant cet acte terroriste. Lorsqu’enfin cinq motards franchissent la ligne, la sentence est exécutée : Akumetsu tire sur la main gauche de l’inspecteur, lui arrachant un doigt par contrevenant. Ayant entendu le coup de feu, le groupe de bôsôzôku s’arrête brièvement avant de reprendre sa route. L’inspecteur général est désespéré car Akumetsu menace de s’en prendre à son autre main puis à ses orteils. Au pied du mur, l’inspecteur général ordonne aux policiers de faire feu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Akumetsu nous avait prévenus qu’il serait impitoyable envers le mal, et le moins que l’on puisse dire est que ce second volet ne le dément pas, bien au contraire. Ainsi, le premier tiers conclut la fin de la partie avec les bôsôzôku de manière expéditive puisque le justicier masqué mutile l’inspecteur général et force ce dernier à donner l’ordre de faire feu sur les motards. La fusillade va virer au carnage et, si la police finit par faire respecter le code de la route, les victimes vont être nombreuses. Puis, Akumetsu choisit une nouvelle cible : le premier ministre qu’il somme de prendre de véritables mesures sous peine de venir le tuer à son tour. Non seulement il va tenir parole, mais en plus Akumetsu va carrément venir semer la panique aux funérailles qui s’en suivent et qui regroupent des hommes politiques importants. Là encore, le constat est le même : la violence répond au mal et Akumetsu n’est pas là pour jouer les enfants de chœur ni donner de leçon, il vient botter les derrières et éliminer la vermine ! Défouloir et violent, le récit propose toujours une nouvelle vision de la corruption et des travers de la société nippone : oui, ça charcute, mais ça réfléchit aussi. On peut donc se déculpabiliser et profiter pleinement de l’histoire qui décrit une justice radicale. Par ailleurs, le mystère s’épaissit sur Shô : qui est-il vraiment ? A-t-il de véritables pouvoirs ? Jusqu’où va-t-il aller ? Toutes ces questions nous donnent une furieuse envie de lire la suite, la véritable question étant : et vous, êtes-vous prêts pour cette méthode ?