L'histoire :
L’administrateur général du fond de placement des annuités des retraites s’est adonné à des détournements de fonds et de la fraude fiscale. Alors qu’Akumetsu a décidé qu’il serait sa prochaine cible, c’est une autre personne qui assassine l’administrateur général. Evidemment, les hauts fonctionnaires de police et les responsables du ministère de la santé se demandent si Akumetsu est malgré tout derrière tout cela. Trois jours plus tard, lors de son interrogatoire par le procureur général, le meurtrier explique n’avoir aucun lien direct avec Akumetsu mais avoir été influencé par sa façon d’éradiquer le mal...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux nouveau venus font leur apparition et changent le schéma de l’histoire. Tout d’abord, c’est la procureur en charge des enquêtes spéciales qui mène la danse. Portrait craché de la pulpeuse Lara Croft (mais cela est pleinement assumé par l’auteur), celle-ci enquête sur l’affaire Akumetsu : non seulement le groupe terroriste s’en est pris à ses suspects, mais en plus il a fait des émules puisque des gens « ordinaires » se mettent eux aussi à tuer des pourris. Dans la deuxième partie, un faux Akumetsu abat un innocent et se réfugie dans un lycée avant de narguer ouvertement la police et les médias. Alors qu’on s’attendait à voir Akumetsu continuer d’enchaîner les punitions expéditives, le récit franchit un nouveau cap très inattendu mais enthousiasmant : la menace vient de partout et Akumetsu se retrouve aussi bien du côté de la justice que des méchants. Les surprises sont de taille et ce virage apporte un peu plus d’envergure et de réflexion à l’intrigue : le lecteur est pris au dépourvu et dans la tempête scénaristique. Vivement la suite !