L'histoire :
Interpellés par le bruit venant de l’extérieur, les employés de la caisse de retraite s’approchent de la fenêtre : ils voient alors une foule de gens mécontents, ce qui les fait immédiatement penser à une manifestation. C’est alors qu’une de leurs collègues fait irruption dans l’open space : Akumetsu est dans le bâtiment ! C’est la panique dans les bureaux mais tous se rassurent quand ils apprennent que le mystérieux terroriste en a après ceux qui ont travaillé pour le ministère de la santé, sauf M. Tomisaka qui réalise qu’il est la prochaine cible. Quelques secondes plus tard, Akumetsu arrive effectivement à leur étage et se dirige tout droit vers M. Tomisaka. Pris de panique, ce dernier se met à hurler qu’il ne veut pas mourir et, confronté au registre qui lui a permis de s’en mettre plein les poches, il se met à accuser ses responsables de l’époque. Seulement, cela n’est pas suffisant et sa mort est inéluctable…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec l’opération « parlons peu, mais parlons bien » entamée dans le tome précédent, Akumetsu se montre encore plus extrême que d’habitude. Si la dénonciation d’une faille dans le système japonais est le leitmotiv de chaque volume, celui-ci s’avère plus musclé que les autres. La violence y règne en maître, que ce soit dans les propos des lâches responsables qui accusent les autres pour ne pas assumer leurs actes ou bien encore dans les punitions qu’applique Akumetsu : il pleut littéralement des corps ! Heureusement, malgré le carnage, le récit est un peu dédramatisé par une petite pointe d’humour bien sentie (comme une guitare bazooka par exemple), ce qui rend la lecture aussi captivante que dynamique. Les graphismes conservent quant à eux leur alternance de style shônen / coupure de journal, pour un effet plutôt réussi. Etant donné les énormes rebondissements qui ont lieu dans ce volume, la suite se fait fortement attendre et s’annonce pleine de promesses.