L'histoire de la série :
Refusant d'aller vivre en France avec sa mère et son père, Hikaru est envoyée dans un pensionnat pour jeunes filles. Elle y fait la connaissance de sa camarade de chambre, Izumi, une jeune fille qui a beaucoup de fans dans l'école car elle est une idole. Mais bien vite, Hikaru va se rendre compte qu'Izumi est en fait un homme et va se retrouver malgré elle complice de ce secret.
L'histoire :
Pour la fête du lycée, la confrérie Sélénité, une association de lycéennes, a décidé d’organiser une pièce de théâtre intitulée « La belle et la bête ». La majorités des élèves de seconde veulent y participer car elles y voient là une occasion de se rapprocher de la confrérie. C’est la raison de l’effervescence dans la classe d’Hikaru et Izumi est désignée pour participer à la pièce. Mais ce dernier refuse en prétextant être trop occupé par le show-business. Hikaru vient le défendre et la situation se retourne contre la jeune fille : elle est élue à l’unanimité comme représentante de sa classe. N’aimant pas se faire remarquer, elle décide de postuler au rôle de décoratrice. Mais elle est la seule à ne pas vouloir être sur scène, ce qui attire forcément l’attention. Elle est ainsi repérée par les chefs de la confrérie Sélénité, qui décident alors d’en faire la doublure de Sakon qui a un des deux rôles principaux. Hikaru doit simplement revêtir un costume et mimer les gestes de Sakon qui se chargera de lire les textes. Entre des répétitions rigides et des menaces anonymes, c’est le début d’un véritable calvaire pour Hikaru…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On espérait que ce nouveau tome de Tout sauf un ange éviterait de commettre toutes les erreurs de ses prédécesseurs. Eh bien, à défaut de les corriger, ce nouvel opus reproduit exactement le même schéma que les autres et on retrouve donc toujours les mêmes défauts. Effectivement, on ne constate pas vraiment d’amélioration du côté des dessins : le trait reste le même (fin mais pas précis), quasi-absentéisme des décors et une utilisation abusive des trames gâchant souvent les cases. Côté scénario, ce n’est pas mieux et, là aussi, on est déçu : les gags ont oublié d’être drôles et les réactions des personnages sont faciles à deviner. De plus, les rebondissements ne parviennent pas à nous étonner et l’avancement de l’intrigue se révèle sans surprise. Heureusement, deux personnages ont décidé d’être plus entreprenants, ce qui permet à l’histoire de garder un minimum de rythme et d’éviter ainsi un ennui profond au lecteur. Cependant, la dernière scène nous laisse entrevoir un tournant dans l’histoire et nous redonne un peu d’espoir pour le prochain volume.