L'histoire de la série :
Refusant d'aller vivre en France avec sa mère et son père, Hikaru est envoyée dans un pensionnat pour jeunes filles. Elle y fait la connaissance de sa camarade de chambre, Izumi, une jeune fille qui a beaucoup de fans dans l'école car elle est une idole. Mais bien vite, Hikaru va se rendre compte qu'Izumi est en fait un homme et va se retrouver malgré elle complice de ce secret.
L'histoire :
Depuis quelques jours, Hikaru est perturbée car le professeur Ayase a reçu une lettre de la mère de Sakon, sa rivale. Cette dernière, qui est à l’hôpital pour une insuffisance cardiaque, est une amie d’enfance du professeur et sa confiance en elle fait peur à Hikaru. Celle-ci aurait aimé lui demander ce que dit cette fameuse lettre mais elle n’ose pas poser la question. Mais elle va vite rencontrer un autre problème : le feuilleton dans lequel elle a joué est diffusé à la télévision et toutes les autres filles vont le voir. En apprenant cela, Hikaru part se réfugier dans sa chambre pour s’enfouir sous sa couette. Izumi la rejoint et tente de la rassurer en lui disant que toutes les filles n’ont pas forcément des pensées mauvaises et hypocrites. Le lendemain, Hikaru fait tout pour passer inaperçue et aperçoit le professeur en train de lire une lettre. Elle se demande si Sakon en est l’auteur mais n’ose toujours pas lui en parler, et elle commence alors à sentir une certaine distance se créer entre eux. Plus tard, Hikaru et ses camarades doivent participer à un marathon et Izumi se rend compte que certaines filles n’osent pas aborder Hikaru…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, l’intrigue de ce volume suit un fil conducteur beaucoup trop classique et prévisible. On voit arriver les réactions des personnages à des kilomètres et les rares rebondissements sont peu surprenants. En plus d’avoir besoin d’Izumi pour réfléchir, Hikaru est déconcertante tellement elle ne s’aperçoit de rien et ses sentiments ne parviennent pas vraiment à nous émouvoir. De plus, bien qu’Izumi se montre de plus en plus entreprenant, l’histoire ne décolle pas pour autant et on s’ennuie un peu pendant la lecture, certains chapitres ne servant à rien. Pour ce qui est des dessins, la qualité est tout juste correcte avec un découpage original, mais les défauts sont assez nombreux. Le tramage est régulièrement grossier et a tendance à alourdir les cases. Quant aux décors, il y en a peu mais, au moins, ceux-ci ne sont pas négligés pour autant. En résumé, Tout sauf un ange reste très moyen et désespérément classique et sans surprise Les graphismes ne suffisent pas pour rattraper le tout et l’on attend finalement pas grand-chose pour la suite.
