L'histoire de la série :
Refusant d'aller vivre en France avec sa mère et son père, Hikaru est envoyée dans un pensionnat pour jeunes filles. Elle y fait la connaissance de sa camarade de chambre, Izumi, une jeune fille qui a beaucoup de fans dans l'école car elle est une idole. Mais bien vite, Hikaru va se rendre compte qu'Izumi est en fait un homme et va se retrouver malgré elle complice de ce secret.
L'histoire :
Les demi-finales pour déterminer la future partenaire d’Izumi vont commencer. Hikaru observe les prestations scéniques de ses adversaires et ne peut s’empêcher d’éprouver de la jalousie, surtout envers celle qui touche le jeune homme en interprétant le rôle de la sœur d’Izumi. A la pause, ce dernier va voir Hikaru et lui demande des explications sur son comportement. Cependant, la demoiselle refuse d’avouer qu’elle est jalouse et Izumi commence à la taquiner. Au moment où il s’apprête à embrasser la jeune fille, ils sont surpris par Habashi et Kurobe. Mais les deux amoureux n’ont pas le temps de fournir des explications car c’est l’heure de la deuxième demi-finale et ils doivent impérativement monter sur scène : la discussion est donc remise à plus tard. Avant de commencer à jouer, Hikaru a seulement quinze secondes pour lire le scénario et la demoiselle a une mauvaise surprise : les pages ont été arrachées par sa concurrente. Elle n’a alors pas le choix : elle va improviser ses dialogues en direct…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un volume complètement inutile, voici enfin l’ultime volet de Tout sauf un ange et, pour une fois, il se passe quelque chose d’intéressant. Dès le premier chapitre, Izumi est démasqué et Hikaru est en train de rater le concours. Leur relation est réellement mise à l’épreuve et le retournement de situation en milieu de volume est assez inattendu. Bien que les comportements des personnages soient encore souvent mièvres, ces derniers font tout de même preuve d’une certaine maturité et Hikaru décide enfin de se prendre en main. Les graphismes sont toujours dans le plus pur style shôjo et manquent encore d’originalité. L’utilisation du tramage s’est améliorée, le découpage est dynamique et les décors sont très minimalistes. Quant aux personnages, ils ont tous l’air efféminé et il faut reconnaître que Hikaru est plus mignonne avec sa nouvelle coupe de cheveux. Au final, cette série manque cruellement d’originalité et ravira les amateurs du genre les moins regardants sur la qualité. Espérons que le prochain titre de l’auteur, Big bang venus (chez Taïfu également), soit d’un meilleur niveau.
