L'histoire de la série :
Refusant d'aller vivre en France avec sa mère et son père, Hikaru est envoyée dans un pensionnat pour jeunes filles. Elle y fait la connaissance de sa camarade de chambre, Izumi, une jeune fille qui a beaucoup de fans dans l'école car elle est une idole. Mais bien vite, Hikaru va se rendre compte qu'Izumi est en fait un homme et va se retrouver malgré elle complice de ce secret.
L'histoire :
Tous les jours, Hikaru est poursuivie par les membres du club Sélénité qui vénèrent Izumi. Celles-ci souhaitent que la demoiselle soit leur nouvelle présidente mais cette dernière n’y tient absolument pas. Au bout d’un moment, la jeune fille réussi à les semer et parvient à retrouver Izumi. Cependant, ils sont rapidement interrompus par une lycéenne qui se jette dans les bras du jeune homme. Hikaru est surprise par cette attitude mais l’inconnue se présente rapidement : c’est la cousine du garçon, Ayumu. Une fois les trois jeunes gens réunis dans la chambre d’Hikaru et Izumi, celui-ci explique que sa cousine est au courant de son secret et cela permet à tout le monde de parler librement. C’est alors qu’Ayumu décide de devenir l’assistante d’Izumi, ce qui lui permettra d’être proche de celui qu’elle aime et Hikaru pourra enfin reprendre une vie de lycéenne normale. Bien qu’elle devrait se sentir soulagée, Hikaru n’apprécie cependant pas d’être mise ainsi à l’écart, d’autant plus qu’elle se rend compte qu’Izumi lui manque…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme dans la majorité des autres tomes de cette série, il faut attendre les toutes dernières pages pour que quelque chose se passe et nous donne vaguement envie de lire la suite. En effet, l’arrivée de la cousine d’Izumi ne sert pas à grand-chose, les situations qui compromettent le secret du jeune homme sont toujours les mêmes et, au final, on s’ennuie un peu. Hikaru est toujours aussi cruche mais, en étant mise à l’écart, elle prend enfin conscience de ses sentiments et cela permet de la faire réagir vers la fin. Au niveau des dessins, on n’atteint pas des sommets mais on constate tout de même une nette amélioration quant à l’utilisation du tramage, les cases n’ayant plus cet effet de « sale ». Le découpage est relativement original et les décors ont le mérite d’être assez soignés, à défaut d’être présents. En bref, le scénario souffre toujours de son classicisme mais les dessins, eux, se sont un peu améliorés. Cependant, le rebondissement en fin de volume ne nous laisse pas espérer un regain d’originalité pour la suite.