L'histoire :
A la poursuite du flacon vert : Le général Labienus rend visite à Homeopatix, le beau-frère d’Abraracourcix, commerçant à Lutèce. Il veut lui acheter une grosse dose de son parfum Lutèce n°5 pour régler les problèmes d’hygiène chez ses légionnaires. A ses côtés, la chatte Monalisa se moque de la chienne d’Homeopatix, Vitamine. Une bagarre entre les deux animaux éclate…
Padgachix en manque de Vitamine : Avec une rose entre les crocs, le bouledogue Padgachix rend visite à la belle Vitamine afin de lui déclarer sa flamme. Mais au dernier moment il se dégonfle et abandonne sa fleur sur la chaussée. La patrouille des chiens romains vient à passer par là et Arquebus se trouve la proie d’un malentendu que compte bien exploiter Monalisa afin de semer la zizanie au sein de la bande d’Idéfix…
Miche ô ma miche : Le chien padgachix et le chat Baratine reviennent bredouilles et frustrés d’une nuit de furetage. Ils ambitionnaient pouvoir rapporter une miche de pain, notamment à leur copain hibou Asmatix qui en est friand, mais il leur est arrivé bien des péripéties. Ils racontent par le menu à leur communauté…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les recueils d’historiettes d’Idéfix – le petit chien d’Obélix avant sa rencontre avec les deux célèbres gaulois – poursuivent leurs parutions… et les scénarii persistent dans la médiocrité. Au cours des trois historiettes ici présentées, toutes trois dessinées par Federico Mancuso, les héros toutous sont certes toujours bien dessinés, dans le style uderzoien le plus proche de l’univers du maître, avec certes quelques limites dans les scènes d’actions. Or, des scènes d’action, ça n’est pas ce qui manque dans cet album au petit format souple : il n’y a quasiment que ça ! Les chiens et chats, qu’ils soient résistants gaulois ou occupants romains, font des courses-poursuites dans les ruelles d’une ville de Lutèce quasi abandonnée par les humains. Un flacon de parfum, une pseudo amourette, ou la récupération d’une miche de pain, sont des prétextes pour déclencher des aventures pauvres de sens. Quelques très rares jeux de mots tentent de faire hommage au sens du dialogue de Goscinny… en vain. Sans doute les jeunes enfants ne tiendront pas rigueur de cette vacuité de fond et prendront plaisir à découvrir ces aventures très premier degré pour ce qu’elles sont.
