L'histoire :
Les cours reprennent bientôt dans l’école de danse de Julie, Luce et Alia. Aussi, pour assurer la publicité de l’école, déambulent-elles dans les magasins de vêtements de la ville pour proposer de placer une petite affiche. Le seul problème, c’est qu’à chaque visite, elles ne peuvent s’empêcher de multiplier les essayages et donc de vider leur porte-monnaie. Une fois les cours repris, il y a d’autres problèmes à gérer. Du coté des danseuses, il y a, par exemple, le jeu du chignon parfait. Pas facile, en particulier pour Alia et ses cheveux frisés, d’obtenir la coiffure de rigueur. Un coup de main des copines est plus qu’indispensable, même si pour parvenir à leurs fins, elles massacrent leur propre joli chignon. Du coté du prof de danse, il faut éviter les pertes de temps. Par exemple, perdre un quart d’heure à se faire la bise à chaque début de cours n’est plus de mise cette année : la prof a imaginé une chorégraphie alliant pas de danse et bisous… L’année qui s’annonce est, en tous cas, pleine de surprises. Il y a en particulier un cours de rock qui est proposé (avec tout plein de garçons dedans) et la proposition d’un voyage en Russie.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Aux cotés de Gullia, Les Sisters, Zoé et Pataclop, ou Triple Galop, Studio Danse occupe depuis 5 albums, le créneau de la BD humoristique spéciale fifilles, sympathiquement proposé par les éditions Bamboo. Le ressort utilisé pour faire fonctionner la machine à faire plaisir est on ne peut plus classique : un univers directement attrayant pour le public ciblé (ici danse, chorégraphie, beau costume et tout et tout…) ; des personnages immédiatement sympas et des micro-intrigues délayées par de courtes saynètes, avec pour objectif une chute marrante en bas de planche. Bref, du costaud et bien huilé pour emballer sans soucis nos petites chipies (8-12 ans, par exemple). Ainsi, Julie, Luce et Alia offrent sans complexe leur quotidien de passionnées de danse, entre cours (classique, rock ou rythme africain), vie de famille et beaux mecs à draguer. Ce 5e opus nous fait même voyager en nous proposant une excursion du coté de la Russie (alimentant une quinzaine de saynètes), pour laquelle danseurs russes mignons-craquants, vieille couturière et peste de Carla tiennent la vedette. Sans être réellement révolutionnaire, l’ensemble est, pour le public visé, particulièrement distrayant. Pas nunuche pour deux sous, il permet une immersion rapide, même si on est loin d’être un fana du tutu, des pointes et des chorégraphies. Crip propose un graphisme « de genre » qui colle parfaitement aux intentions de lisibilité et d’humour affichées. Pas de la grande BD mais plutôt bien fichu.
