L'histoire :
Sur le Faucon rouge, une discussion au sommet réunit Jean Coupe-Droit et le capitaine du navire, lorsque les pirates sont attaqués par un navire espagnol ayant profité de la brume pour passer inaperçu. Blackdog à la manœuvre sur le Barracuda disparaît alors, mais pour mieux tendre un piège aux espagnols et revenir prêter main-forte à son compagnon de flibuste. Sur Puerto Blanco, la nouvelle de cette défaite passe mal, d’autant que Raffy et Ferrango s’entendent pour mener la vie dure aux espagnols de Lacrima et frère Esteban. Raffy, lui, soigné par Fine-Flamme, succombe à ses charmes avant de la supprimer de sang froid. Il décide alors de modifier ses plans et de laisser la troupe de Ferrango se faire massacrer, pendant que ses hommes et lui retourneront au port pour surprendre les rares espagnols restés sur les navires. Mais à son grand étonnement, son attaque sournoise est doublée par une autre, bien plus violente : le Barracuda et le Faucon rouge arrivent en ville…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce dernier tome s’ouvre sur une longue dédicace de Jean Dufaux, qui explique le bonheur d’avoir travaillé avec Jérémy et Delaby. Il insiste sur le fait qu’il est naturel que la proue du Barracuda s’orne désormais d’un squelette, en hommage à la disparition de leur ami (Delaby), il y a deux ans. Cette grande histoire d’aventures, de pirates et de malédictions s’achève là où elle avait commencé, sur l’île de Puerto Blanco. Toutes les histoires vont se croiser et se démêler enfin, celle du diamant de Kashar autour de Blackdog et Esteban, celle de la gouvernance de Puerto Blanco avec Jean, Ferrango et Lacrima, mais aussi l’histoire d’amour entre Maria et Raffy… Bref, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe et calme et volupté. Enfin, sans ordre ni calme, mais pour le reste, les plumes de Jérémy sont précises et ses couleurs luxueuses, riches et voluptueuses… Certains portraits sont impressionnants et les scènes de combat sont à couper le souffle. On ne s’ennuie pas une minute dans ce dernier opus qui, contrairement à bien d’autres, n’est de fait pas décevant. Peut-être recroisera-t-on le Barracuda ou le Faucon Rouge dans d’autres aventures. Qui sait ?
