L'histoire :
Une joyeuse bande part de Cochonville avec des élèves qui doivent étudier la magie en compagnie du professeur Rovela, un corbeau. Jérôme, un canard obèse, semble terrorisé à l’idée de sortir du cocon, d’autant qu’il est affreusement malhabile et probablement idiot. Il confond le sort Bubontatillon, qui donne des pustules, avec un improbable « Poupoutpapillon ». Alors que la petite troupe se pose dans une clairière pour travailler, Pirzuine, la jeune draconiste, est interrogée. Jérôme le canard, qui n’écoute pas, surprend un jeune cochon qui les observe. Celui-ci semble très très doué pour la magie. Et lorsque le professeur Rovela lui demande de faire un duel avec Jérôme, il l’emporte haut la main. Rovela veut lui enseigner la magie mais les enfants de magiciens sont choqués d’être mélangés à un cochon, race ennemie de la cité des magiciens et socialement bien inférieure aux autres. Blaise devient proche de Pirzuine, et bientôt ils vont entrer dans la bande des Poupoutpapillons.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce Monster était attendu car on y retrouvait des personnages connus, notamment Pirzuine, la draconiste dont Marvin va tomber amoureux et qui enfantera Baal, et Eric, le fils de Horous. Le dessin de Juanungo, pseudonyme de l’argentin Juan Saenz Valiente, offre des personnages joyeusement grotesques et des paysages et une couleur agréables. C’est graphiquement un des Donjons les plus réussis. Le scénar est toujours aussi efficace. Star et Trondheim multiplient les clins d’œil, les inférences avec le reste de la série et s’amusent sur des caractères types des enfants, renfermés et prudents ou expansifs et têtes brûlées. Les gamins vont partir à la recherche de la source de la magie et réveiller des entités terribles. Face à l’adversité, ils vont créer ce qui va rester comme l’un des sortilèges les plus fous de Terra Amata, le Poupoutpapillon, qui consiste à fusionner deux êtres en un seul papillon. C’est rythmé, drôle et beau, bourré de références que les aficionados iront guetter au détour de chaque page. Encore !
