L'histoire :
Le jeune Daytona est un prodige du volant. Il a commencé sa carrière à la solde de Caruso, une ordure, qui l’a littéralement exploité durant 3 ans, sans lui reverser le moindre centime. Ecoeuré par ces pratiques, Daytona s’est enfui. La chance s’est alors manifestée en la personne d’un vieux mécanicien passionné de courses. Impressionné par les prédispositions naturelles du jeune homme, ce dernier lui a proposé de piloter son bolide pour la Golden Cup, une course à travers le monde entier, organisé par la famille Banks, propriétaire de la ville flottante Golden City. Pendant ce temps, Borano le détective privé, est toujours sur la piste des ravisseurs de la fille de M. Styler, haut responsable de Golden City. De fil en aiguille, il apprend que les ravisseurs sont inscrits pour la fameuse course. Il décide d’y participer également pour pouvoir les démasquer plus facilement. Caruso veut quant à lui profiter de l’évènement pour se venger du jeune Daytona qui l’a laissé tombé. Il prévoit un guet-apens au détour d’une route de la course. Enfin, un magnat de l’armement autrefois ruiné par les Banks, et aujourd’hui plus riche que jamais, entend bien se venger. Il a prévu de faire sauter la cité flottante, juste avant le départ de la course…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce second tome, on entre dans le vif du sujet : la Golden Cup en question. Daniel Pecqueur n’y va pas de main morte et multiplie les situations et les personnages. Il en fait même un peu trop. Cela commence avec le fou super riche disposant d’une base secrète, à l’image de celles des éternels méchants de James Bond. Ce personnage arrive ici un peu comme un cheveu sur la soupe et semble n’être véritablement qu’une idée pour meubler. Caruso, l’entraîneur vindicatif, joue aux cow-boys et prévoit, sans l’ombre d’une vraisemblance, d’attaquer Daytona au char d’assaut. Rien que ça ! Enfin, les aventures de Borano apparaissent de plus en plus comme un expédient pour mettre un peu d’action et de muscles dans la série, sans rien apporter au sujet. En revanche le travail d’Alain Henriet au dessin est toujours de qualité. C’est donc une BD un peu vide qu’on parcourt rapidement, sans réel plaisir.