L'histoire :
Daytona est un jeune adolescent mordu de courses automobiles. Son plus grand rêve : participer à la course qui lui a valu son surnom. Mais ce n’est pas en restant dans son petit village d’enfance qu’il pourra devenir une star! Un jour, lors d’une course dangereuse, il renverse sa petite sœur. Caruso, l’organisateur de compétitions automobiles du coin, lui propose alors un marché. En échange d’une avance sur les frais d’hôpital nécessaires à sa sœur, il doit accepter de courir pour lui. Ses victoires le rembourseront au fur et à mesure. Commencent trois longues années d’exploitation, au terme desquelles Daytona s’enfuit aux Etats-Unis pour y réaliser son rêve. Pendant ce temps, Kelly Styler, fille du milliardaire Burt, se prépare à rejoindre son père à Golden City. En chemin, elle se fait enlever par deux hommes. Ils prennent rapidement contact avec son père pour lui réclamer 1 million de dollars…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Daytona inaugure une nouvelle série dans le monde de Golden City créé par Daniel Pecqueur. Par soucis de cohérence, Nicolas Malfin, dessinateur de la série mère, a supervisé le travail d’Henriet sur l’architecture de la ville flottante. Manchu, spécialiste des technologies futures, s’est occupé pour sa part, du design des voitures de courses qui parsèment l’album. Enfin, la mise en couleur est assurée par les mêmes coloristes qui oeuvrent sur la série mère : Pierre Schelle et Stéphane Rosa. L’aspect graphique de Golden Cup reste donc fidèle à celui de Golden City. La ligne claire d’Henriet, très proche de celle de Malfin, engendre un résultat propre, léché et sans bavure. Au scénario, Daniel Pecqueur nous propose une histoire honnête, avec son lot de pourris, d’événements dramatiques et des femmes à la plastique irréprochable. La lecture de ce premier tome est fluide. A tel point qu’au fond, il manque peut-être de caractères. Enfin, on se demande en quoi l’enlèvement de Kelly est lié à cette course automobile. Ce n’est plus qu’une question de temps…