L'histoire :
Alors que le rythme de la Golden Cup ne faiblit pas, Daytona essaye tant bien que mal de remonter dans le classement dans la course à travers le désert de Gobi. Il faut dire que son accident en Alaska lui a fait prendre un retard phénoménal. Pendant ce temps, les deux pilotes de circonstances que sont Brenda et Winona sont prisonnières et subissent un interrogatoire. Un groupe de terroristes chinois se sont emparés de leur truck qui transporte la fameuse bombe qui doit détruire Golden City, à la fin de la course. Les chinois veulent récupérer le code qui permet de déverrouiller le détonateur et d'enclencher le compte à rebours. Sous la menace d'un serpent aussi effroyable que venimeux, Winona craque et lâche le morceau. Les malfaiteurs prennent alors la route de Pékin dans un énorme hélicoptère transportant le truck, pour rejoindre le départ de la prochaine épreuve. Leur but est d'assassiner le président Taï Mo Shan qu'ils accusent d'avoir pris le pouvoir en truquant les élections et de faire main basse sur les richesses du pays.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore récemment, les éditions Delcourt annonçaient cette série parallèle de Golden City en 5 tomes. On aura la surprise de découvrir que ce volume 5 n'est pas la fin... juste un épisode de plus et de transition, pour délayer la sauce. Vouloir faire durer le plaisir peut parfois être périlleux et Daniel Pecqueur a bien du mal à diluer son scénario. Un peu plus creuse que d'habitude, l'histoire de ce 5e opus ne parvient alors à avancer qu'au prix de quelque flottements. On regrette alors un peu ce côté lisse, sans heurt et fluide, auquel on était familier. Que les lecteurs se rassurent : l'efficacité de Pecqueur est néanmoins toujours au rendez-vous et on ne faiblit presque pas dans notre dévorement de cette série. Le graphisme à la ligne claire et précise d'Alain Henriet est évidemment toujours au rendez-vous, pour faire vivre furieusement ces bolides aux lignes futuristes et aux designs époustouflants. Le coloriste Pierre Schelle qui forçait un poil sur les jeux de lumières, est remplacé ici par Usagi (alias madame Henriet...) dans un style plus sobre et plus classique, qui ne dénature absolument pas les précédents travaux. Une succession dans la douceur, donc, à saluer...