L'histoire :
La golden Cup est une course de bolides futuristes, qui sillonne la planète. Elle est organisée par les milliardaires de Golden city. Daytona, pilote prodige, est aux commandes d’un véhicule construit par un ancien mécanicien de formule 1. Alors qu’il a survolé la première épreuve spéciale, il est victime, en Sibérie, d’un accident qui manque de le faire abandonner. Sauvé in extrémis par Doudinta, il peut reprendre la course, même s’il est relégué dans les profondeurs du classement. Parmi les concurrents, se trouve son amie, la superbe Brenda qui, à peine la frontière chinoise franchie, a été kidnappée avec sa coéquipière par des inconnus qui veulent récupérer la bombe qu’elle transporte. Caruso, l’ancien manager de Daytona s’évertue quant à lui à vouloir éliminer celui qu’il a révélé. De son coté, Borano poursuit ses investigations pour retrouver l’enfant du milliardaire qui a été enlevé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette seconde intégrale de Golden Cup regroupe les trois derniers albums de cette série d’action dérivée de l’univers de Golden City. Le personnage principal, Daytona, un garçon des rues, n’est pas doté d’un charisme exceptionnel, mais son talent de pilote et son charme opèrent auprès des filles aux plastiques plutôt avantageuses. Au-delà d’une compétition automobile hors-norme, avec des véhicules ultramodernes, cette course est également le théâtre d’improbables intrigues qui se succèdent et qui n’ont pas pour autant de liens entre elles. En effet, Golden city est menacée d’attentat à la bombe (ce n’est pas sans rappeler la série mère), un androïde va tenter de tuer Daytona, Holly, sa petite amie, va se retrouver enrôlée dans un lupanar pour milliardaires en Inde, etc. Malgré les multiples rebondissements, le scénario n’est pas des plus complexes… bien au contraire, il manque un peu de consistance ! Le dessin d’Alain Henriet sert parfaitement les scènes d’action comme les bagarres, les explosions ou encore les paysages aux éléments déchaînés. L’ambiance futuriste est valorisée par une colorisation informatisée qui a recours à des tonalités vives et souvent contrastées. Une série divertissante, mais qui n’a pas réussi à se hisser au niveau de Golden city.