L'histoire :
Pour son jeune âge, Daytona est déjà un as du volant. Pour subvenir aux frais d’hospitalisation de sa petite sœur, il se fait embaucher par Caruso, un agent sportif peu scrupuleux. Le jeune prodigue enchaîne les succès et se fait repérer par John Smith, un manager américain qui lui promet une belle carrière s’il rejoint son écurie. En apprenant la nouvelle, Caruso fulmine et rappelle au jeune garçon qu’il lui est encore redevable. Holly, la petite amie de Caruso vient réconforter le jeune pilote et lui ouvre les yeux : son coach l’arnaque depuis bien longtemps et sa dette est largement remboursée par les multiples prix qu’il a remportés. Furieux et ne supportant plus ces magouilles, Daytona décide de s’enfuir pour tenter sa chance ailleurs. Au beau milieu de la nuit, alors qu’il est sur le point de sauter sur le toit d’un train en partance pour New-York, la pulpeuse Holly le rejoint avec sa valise. Elle aussi compte fausser compagnie à son amant véreux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Treize ans après la parution du premier album de cette série en 6 volumes, les éditions Delcourt éditent une intégrale avec les 3 premiers tomes. Cela se déroule dans l’univers de Golden city, on y retrouve des personnages de la série-mère, mais beaucoup plus jeunes. La Golden Cup est ici une course autour du monde avec des engins qui évoluent sur terre ou en mer. Elle est organisée par Madame Banks, la maire de la cité flottante des milliardaires. Cette course planétaire est le théâtre de plusieurs intrigues : Daytona va tenter d’échapper aux guets-apens tendus par Caruso ; Borano, détective privé, enquête sur les ravisseurs d’une enfant de milliardaire participant à cette course et une équipe de coureurs a pour projet de faire exploser Golden City…. Fort du succès de Golden City, on peut légitiment se demander si les auteurs n’ont pas cédé à la facilité en souhaitant exploiter un filon rentable. Les ficelles du scénario sont parfois un peu « grosses » et certaines situations tirées par les cheveux. Les personnages ont des profils relativement classiques et sont assez prévisibles. Pour les lecteurs pas trop exigeants, il y a tout de même moyen de passer un bon moment en se laissant embarquer dans cette course infernale. En ce qui concerne le dessin, la comparaison avec le trait de Nicolas Malfin est malheureusement inévitable : même si Alain Henriet rend une copie de qualité assez proche de la série-mère, le trait souffre parfois de quelques approximations : les véhicules ont des formes très géométriques et les personnages féminins ont des cambrures très prononcées. La mise en couleur informatisée, aux tonalités vives, donne un rendu très lumineux.