L'histoire :
Guilhem Roché a pu s’enfuir des murs de la prison où il était enfermé en raison de ses convistions religieuses : il était un « Parfait » (un cathare initié). Il se rend à présent vers Aryens, où l’attend Nita, sa bien aimée. Alors qu’il traverse une forêt, il est la cible d'une flèche, qui se fiche dans son épaule. Avant de perdre connaissance, il entrevoit les visages de trois hommes qui le détroussent de ses biens. En découvrant son livre et en lisant une partie, ils comprennent que leur victime est cathare... Ils le laissent donc, sans l’achever. Guilhem a de la chance fdans son malheur, car une jeune fille le découvre par hasard. Elle lui fait reprendre conscience et l’aide à marcher jusque chez elle. Sur les conseils de sa mère malade, elle lui prodigue les soins nécessaires. En échange, Guilhem joue de son don et guérit la mère. Une fois totalement remis, il envisage de repartir. La mère et la fille lui conseillent de faire attention, car de nombreuses disparitions ont eu lieu ces derniers temps dans la région…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les amateurs de récits historiques qui s’étaient lancé dans la série Je suis cathare, sont sans doute sortis divisés du troisième opus, en raison de son orientation ésotérique. Cet ultime volet enfonce un peu plus le clou et le penchant mystique de l’aventure a clairement pris le dessus. Pierre Makyo envoie son héros sur le chemin des retrouvailles avec sa belle, mais cette route est rude, difficile et parsemée d'ennemis. Le scénariste de Ballade au bout du monde réussit à conclure son récit de façon correcte, à ceci près que Je suis cathare est devenu un récit lambda, aux rebondissements prévisibles. Certaines scènes semblent totalement surréalistes, telles que les coïncidences bienheureuses dont bénéficie le héros. Sans un début aussi tonitruant, la série serait probablement passée inaperçue avec un tel scénario. En revanche, ce qui l'est beaucoup moins (inaperçu), ce sont les dessins d’Alessandro Calore. L’italien n’a pas baissé en régime. Son trait est fin, détaillé et d’une colorisation ad hoc. Je suis cathare restera comme le titre ayant révélé un dessinateur de grand talent. Vraiment dommage que se soit le seul souvenir qu’on en retienne...