L'histoire :
C’est la fin de l’été et la petite mort s’ennuie, sa maman lui conseille alors de profiter du beau temps et d’aller jouer dehors pour faucher des vieux. Hélas, ça n’enchante pas la petite mort qui a déjà fait ça tout l’été ! Quelques jours plus tard, la petite mort fait sa rentrée des classes à l’école des humains. Or non seulement il se tape la honte à cause de ses parents qui lui ont acheté un cartable de fille « Hello Kittu », mais en plus, le seul humain qui accepte de lui parler est celui qui est atteint d’une leucémie ! Triste en apprenant sa mort prochaine, Ludovic souhaite tout de même devenir l’ami de la petite mort. Mais ce dernier refuse, expliquant qu’il ne mélange jamais amitié et travail. Et comme il va devoir le faucher deux mois plus tard, après l’école, ils ne peuvent devenir amis… Dans le même temps, la petite mort tombe complètement sous le charme d’Aude, une fille de sa classe. Même lorsque cette dernière rote après avoir bu une canette de soda, la petite mort la trouve mignonne et reste totalement « in love ». Cependant, la jolie Aude se désintéresse complètement de lui, et ce, malgré ses tentatives pour attirer son attention. Qu’à cela ne tienne, la petite mort se concentre sur son futur travail et vient d’obtenir son BFI, Brevet de Fauche de l’Imaginaire. Il va pouvoir désormais passer en fauche accompagnée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Que ceux qui se réjouissaient de découvrir un nouvel album de La petite mort de Davy Mourier se calment : il ne s’agit pas d’un nouveau tome, mais bien d’une réédition du tout premier, en version « luxe », et avec du contenu supplémentaire. En effet, en préambule du tome 1, on retrouve un dossier où l’auteur explique comment lui est venue l’idée de créer l’univers de La petite mort, avant de découvrir les planches de la série telles qu’elles sont parues sur son blog. Car oui, avant d’être un album BD, la série fut publiée sur Internet. Après ce préambule, on retrouve logiquement le tome 1 avec des dessins plus travaillés, mieux fignolés et un scénario revu et corrigé par rapport aux posts du blog. Enfin, après l’album proprement dit, on retrouve un nouveau dossier révélant les secrets de certains gags, ainsi qu’une partie racontant la création du dessin animé tiré de la série, avec interview du directeur artistique et des réalisateurs. Au final, on se retrouve avec un album de plus de 170 pages, aussi drôle que sombre et intéressant, qui plaira forcément aux amateurs d’humour noir qui seraient passés à côté de la série. L'ouvrage est-il néanmoins indispensable pour les fans ? Le contenu supplémentaire est finalement assez léger, en particulier si l’on retire les redites…