L'histoire :
Aria a retrouvé ses parents qu'elle croyait décédés depuis sa plus tendre enfance. Elle compte bien rattraper le temps perdu en passant l'hiver avec eux. Cependant, un soir, alors qu'elle se promène dans la rue, un énigmatique homme masqué l'aborde. Ce dernier la pique avec un objet mystérieux et quelques secondes plus tard, Aria est incapable de parler ou de mettre un pied devant l'autre. Il l'emmène ensuite dans une ruelle sombre, à l'écart, et croise un couple de passants. Il leur fait croire qu'il s'agit de sa femme et qu'elle a trop bu. Puis enfin seuls, il la pose dans une sorte d'entrepôt et se met à la frapper. Paralysée, Aria est obligé de subir les assauts du psychopathe. Après avoir reçu plusieurs coups, elle réussit à retrouver un semblant de mobilité et libère les krylfes, des bestioles ailés, afin qu'ils attaquent l'homme. Aria en profite alors pour se laisser tomber de toutes ses forces sur une poutre qui soutient l'entrepôt où ils se trouvent. Le toit s'écroule sur son agresseur, qui perd connaissance. Aria le démasque et lui vole son arme, puis elle s'enfuit en marchant comme elle peut, à 4 pattes. À bout de force, la jeune femme est sur le point de perdre connaissance lorsque des soldats lui portent secours. Ils ont été avertis par les passants qui ont trouvé le comportement de son « mari » suspect...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors qu'elle espère pouvoir vivre des jours heureux avec ses parents retrouvés, Aria va subir une agression violente qui va profondément la marquer. En plus de cela, la jeune héroïne va découvrir que ce psychopathe est lié à sa famille et leur prépare un mauvais tour. Aria n'a alors pas d'autres choix et repart pour une nouvelle aventure. Mais cette fois, elle n'est plus seule et pourra compter sur l'aide de sa famille. Le récit de ce 34ème album est rythmé et beaucoup plus intéressant que le tome précédent, même s'il n'est pas parfait pour autant. Ainsi, on trouvera bizarre qu'Aria arrive encore à bouger et parler (même légèrement) lorsque son agresseur lui a inoculé du poison, alors que toutes les autres victimes seront directement paralysés sans aucun moyen de bouger. De même, découvrir Aria et ses parents plaisanter ensemble au cours d'une conversation, alors qu'ils se connaissent à peine, paraît peu crédible. Malgré tout, le récit demeure plaisant à découvrir, même si l'« invincibilité » d'Aria agace par sa facilité narrative. Aux dessins, Weyland (et son épouse pour la colorisation), fournit un travail détaillé et réussi. Une aventure originale malgré ses défauts...
