L'histoire :
Chapitre I. Vienne en 1809. Sur ordre de l’empereur, le colonel Lejeune demande au Général Masséna pour construire un pont sur le Danube afin de prendre par surprise l’Archiduc d’Autriche Charles…
Chapitre II. À quoi rêvent les soldats ? Alors que la construction du pont a débuté, les troupes napoléoniennes ont capturé des soldats ennemis qui leur livrent de précieuses informations sur les forces autrichiennes…
Chapitre III. Première journée. Le Maréchal Berthier dévoile aux généraux le plan de bataille élaboré par Napoléon…
Chapitre IV. Première nuit. Les réparations du pont endommagé par des embarcations autrichiennes sont terminées. La contre-attaque se prépare…
Chapitre V. Seconde journée. Après avoir reçu des munitions et de la poudre, les troupes du Général André Masséna, Duc de Rivoli, sont parées pour lancer une attaque…
Chapitre VI. Seconde nuit. Napoléon et Masséna palabrent sur la stratégie à adopter. Le petit Caporal lui demande de lui assurer une retraite sans désordre…
Chapitre VII. Après l’hécatombe. De retour à Vienne, Napoléon reçoit le Maréchal Berthier qui l’informe que leur échec relatif semble revigorer ses ennemis en Europe.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
À l’occasion du bicentenaire de Waterloo, les éditions Dupuis ont la bonne idée de rassembler la trilogie de cette mini-série parue entre 2012 et 2014, dans une édition spéciale avec un cahier de 21 pages intitulé d’Essling à Waterloo. Inspirée du Roman la Bataille de Patrick Rambaud, prix Goncourt et Grand Prix du roman de l’Académie Française 1997, cette intégrale se focalise sur la bataille d’Essling, première grande hécatombe de la guerre moderne. 30 heures de combats intenses. Pas de vainqueur. 40 000 morts. Cette bataille marque le début de la fin pour Napoléon. Pour la petite histoire, Balzac avait eu pour projet d’écrire un roman sur cette bataille d’Essling. Un projet qui a pris du plomb dans l’aile au moment où il découvre la Chartreuse de Parme de Stendhal. Rambaud choisit de prendre le relais en faisant entrer son lecteur au cœur de la Bataille. Cette fresque titanesque adaptée avec maestria par Frédéric Richaud montre tout sans détour, des pillages aux stratégies élaborées, en passant par les batailles où les têtes volent en éclats et les cuisses meurtries finissent amputées. On vit la bataille avec une intensité folle. On mesure aussi à quel point Napoléon avait un tempérament fort en jusque-boutisme et possédait, avec son fidèle état-major, un point d’appui essentiel dans ses conquêtes. Le dessin de l’espagnol Ivan Gil complète merveilleusement ce tableau. Ses traits vifs et précis sonnent justes de bout en bout. C’est un véritable régal pour les yeux et quand il s’agit de quitter le champ de bataille pour les corps à corps d’un couple, l’intensité n’en démord pas.