L'histoire :
Après un dossier documentaire et quelques planches extraites des journaux de Spirou des années 1967-1969, ce recueil contient les histoires suivantes :
Le faux Schtroumpf : Le sorcier retors Gargamel concocte en sa chaumière une potion qui le transforme en Schtroumpf… afin d’approcher plus facilement ses ennemis lutins bleus et enfin se venger. Seul hic : il n’a pas de petite queue bleue. Il s’en colle donc une en liège sur les fesses…
Le centième Schtroumpf : Après s’être fabriqué un miroir, le Schtroumpf coquet reçoit la foudre. Il se retrouve alors avec stupeur face à son double, qui fait tout comme lui, mais à l’envers…
Pâques schtroumpfantes : Le Schtroumpf à lunette trouve un œuf en forêt, qu’il compte offrir au Grand Schtroumpf…
Pièges à Schtroumpfs : Gargamel dissémine moult piège en forêt qui lui permettent de capturer un à un tous les Schtroumpfs… sauf un : le Grand Schtroumpf.
Les schtroumpfs et le Cracoucass : Dans son laboratoire de chimie, le Grand Schtroumpf rate son engrais : sa marguerite se transforme en plante carnivore monstrueuse. Il demande donc à deux Schtroumpfs d’aller enterrer loin cette terrible substance. Hélas, ces deux-là la jettent dans un ravin et une simple goutte tombe dans le gosier d’un innocent oisillon…
Un Schtroumpf pas comme les autres : La promiscuité du village fait déprimer un Schtroumpf, qui préfère partir seul à l’aventure…
Le cosmoschtroumpf : Au village, un Schtroumpf rêve chaque nuit qu’il conquiert la galaxie. Aussi se met-il en tête de fabriquer une fusée qui le schtroumpfera jusqu’aux étoiles…
Le Schtroumpfeur de pluie : Un jour de pluie, le Schtroumpf bricoleur décide d’inventer une machine qui permet de schtroumpfer la pluie et le beau temps…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette seconde intégrale des Schtroumpfs réunit toutes les histoires contenues dans tomes 5-6 de la série régulière ( Le Cracoucass, Le cosmoschtroumpf), ainsi que les histoires Le faux Schtroumpf et Le centième Schtroumpf (contenu dans L’œuf et les Schtroumpfs), Pièges à Schtroumpfs (contenu dans L’apprenti Schtroumpf) et Pâques schtroumpfantes (contenu dans les Schtroumpfs olympiques). Mais bien en amont du cumul d’historiettes, les intégrales de Dupuis valent le coup pour leur dossier documentaire préalable. Sur près de 70 pages, Hugues Dayez y évoque les années concernées par la création de ces aventures, moult photos d’archives à l’appui, en famille ou au studio. Dans les années 1967-1969, Peyo alterne en effet deux autres séries : Johan et Pirlouit, Benoît Brisefer, mais ce sont bien les Schtroumpfs que réclame le public. Le succès et la montée en puissance des lutins bleus au sein du journal de Spirou l’obligent à déléguer à d’autres artistes des parties de la réalisation de ses séries. A priori, compte-tenu son caractère et son égo, il a eu du mal à accepter. Le dossier revient donc sur ses rapports avec ses confrères et collaborateurs, qu’ils soient disciples – François Walthery et Gos (Roland Goosens) – ou amis – Yvan Delporte, Morris, André Franquin… Il souligne les inspirations (le Cracoucas serait-il une variation du monstre de Frankenstein ?) ou l’extraordinaire portée philosophique (le canular du Cosmoschtroumpf est une variation du « mythe de la caverne » de Platon). Sans oublier 6 contes illustrés racontés par le Grand Schtroumpf…