L'histoire :
Circuit du Mans, année 1999 : la Mercédès CLR N°5 s’envole littéralement. C’est l’un des accidents les plus célèbres et les plus effrayants de la course automobile et ses images ont fait le tour de la Terre. A la différence de celui de 1955, où une Mercédès s’était désintégrée dans le public et avait provoqué la mort de plus de 80 personnes, celui-ci ne fera pas de victime. Peter Dumbreck qui, auparavant, pilotait en Formula Nippon, n’avait pas pu refuser la proposition de la marque allemande pour rejoindre leur écurie. Mais dès les premiers essais, les voitures ont connu de nombreux soucis et par deux fois certaines avaient décollé quelques heures avant le départ, durant le warm-up. Pendant la course, la Mercédès est au coude à coude avec la Toyota GT-one N°2 : les 2 bolides roulent à plus de 300 km/h. Sur la portion dite d’Indianapolis, la Mercédès perd l’appui à l’avant et commence à décoller. Une seconde et 4 dixièmes plus tard, le pilote écossais se retrouve la tête à l’envers pour le premier de ses 4 tonneaux.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Indépendamment de la compétition acharnée que se sont menées les grandes écuries automobiles, la 67ème édition des 24h00 du Mans a été marquée par un accident des plus spectaculaires. Sous le prétexte de deux journalistes, les auteurs nous font revivre cette course épique, interrogeant les différents participants et décortiquant seconde par seconde les circonstances de l’envolée des Mercédès. A la manière d’un documentaire, les auteurs nous embarquent au cœur de cette course mythique à l’atmosphère électrique et aux nombreux rebondissements. Les détails techniques, les anecdotes, ainsi que les témoignages des différents protagonistes s’accumulent, tout en préservant une réelle dynamique dans l’enchaînement de la course. Les passionnés de sports mécaniques se plongeront avec délectation dans la magie de ces 24h00 où se mêlent d’incroyables émotions, du suspense et des histoires humaines intenses. Sur le plan graphique, les carrosseries ont des lignes sublimes, détaillées et sont très réalistes. Seul bémol : les personnages ont des attitudes plus figées, aux traits peu expressifs (Belmondo est assez peu reconnaissable).