L'histoire :
1961-1963 : Rivalité italienne : Paul Frère et Grégory Masten se connaissent bien pour avoir couru dans les années 1960, en endurance comme en F1. Paul Frère, ingénieur de formation, manie la plume aussi bien que le volant. Il est venu à Paris pour interviewer son camarade sur sa carrière et rédiger un article pour des magazines, notamment au sujet de sa victoire de 1965 au Mans.
1964-1967 : Le duel Ferrari Ford : Maranello, le 20 mai 1963. Enzo Ferrari reçoit des représentants de Ford pour finaliser le rachat de son entreprise par la firme américaine. A la lecture des contrats, « Il Commendatore » s’emporte : il est hors de question qu’il ne maîtrise plus les choix sportifs et le budget de Ferrari !
1968-1969 : Rien ne sert de courir : L’écurie Porsche présente ses nouveaux modèles de voiture de course, spécialement mis au point pour la course des 24H du Mans de 1969. Il s’agit des modèles 917 qui doivent remplacer la fameuse Porsche 908. L’écurie compte sur son meilleur pilote, Hans Herrmann, pour la gagner. Au même moment, la petite écurie Gulf de John Wyer compte bien gagner une fois de plus cette course mythique.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection Plein gaz des éditions Glénat, consacrée à l’univers automobile, a souvent mis à l’honneur les 24h00 du Mans avec pas moins de 10 albums depuis 2014. Cette anthologie des sixties regroupe 3 albums : 1961-1963 : rivalités italiennes - 1964-1967 : le duel Ferrari-Ford - 1968-1969 : Rien ne sert de courir. Chacune de ces courses mythiques est le théâtre de rebondissements incroyables qui mettent les nerfs des supporters à rude épreuve. Les auteurs décortiquent heure par heure cette course d’endurance mondialement reconnue. Ils resituent avec justesse l’adrénaline, la tension de chacune des éditions. Les détails techniques, mécaniques, stratégiques, foisonnent et cette anthologie ravira surtout les passionnés de sports automobiles. Ces courses ne seraient rien sans les hommes : pilotes, ingénieurs, propriétaires d’écurie. Les auteurs dressent également les portraits de ces personnalités charismatiques qui vont marquer de leur empreinte cette décennie. Graphiquement Christian Papazoglakis est un virtuose avec un dessin réaliste léché qui met en valeur les lignes des bolides de l’époque en leur donnant une réelle sensation de vitesse.
