L'histoire :
En plein désert, deux hommes armés sur des chameaux frappent un milicien prisonnier afin de lui soutirer des informations. Ils veulent connaître l’emplacement où lui et son capitaine ont caché l’or de leur convoi. Ils le font marcher en plein soleil, sans eau, jusqu’à ce qu’il cède. Au même moment, Jeremiah et Kurdy viennent de se perdre dans le même désert en voulant suivre un raccourci. Ils se tapent dessus à cause du manque d’eau qui les met en danger gravement. Ils n’entendent pas arriver les trois hommes sur le sommet de la dune. Alors que le prisonnier semble perdre connaissance, il se jette de la dune et dévale la pente sous les yeux médusés de Jeremiah et Kurdy. L’un des deux hommes lui tire dessus pour l’achever, puis ils font demi-tour. Jeremiah pense que l’homme est mort et souhaite l’enterrer au plus vite. Quand il revient avec un os pour lui servir de pelle, il voit Kurdy en train de discuter avec lui. L’homme n’est pas mort, il se nomme David Corey et il est sergent pour une organisation interville chargée de protéger les transports de fonds. Son convoi vient d’être attaqué il y a quelques jours, leur escorte massacrée, obligeant son capitaine et lui à enterrer les caisses au plus vite. Depuis, la bande qui les a attaqués tente de le faire parler…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Hachette proposent à un prix défiant toute concurrence, tome par tome, la collection complète d’un grand classique de la bande dessinée post-apo : Jeremiah. Cette série imaginée et dessinée par le grand Hermann propose une ambiance de western décharné, dans laquelle évolue le jeune Jeremiah et son ami d’infortune Kurdy Malloy. Cette collection inédite se caractérise par des albums grand format, aux dos toilés et vernis. Le tout rassemblé sur une étagère laisse une magnifique frise en noir et blanc des deux héros de la série sur les tranches. Dans ce second tome, Hermann nous plonge donc dans un western moderne, dans lequel Kurdy et Jeremiah affrontent une bande de voleurs organisés bien décidés à mettre la main sur un fameux butin. Les coups vont pleuvoir, entre mensonge, trahison et désespérance. Hermann met en place son style réaliste très caractéristique. Ses personnages sont bruts de décoffrage, les traits taillés, presque ciselés, collent parfaitement à l’ambiance de cet univers recomposé, où seul la loi du plus fort domine. Enfin, la série propose à chaque fin de tome un cahier spécial sur les coulisses de la série, avec un dossier sur l’auteur et son œuvre, une description de l’univers de Jeremiah et une analyse des personnages. A suivre, donc !