L'histoire :
L'ours Barnabé demande à un autre petit ours adossé contre un arbre de laisser de côté sa console ! Il n'a qu'à lire ou jouer avec ses jouets. Alors, le petit ours se lève et va chercher une peluche, et un livre, en posant sa console. Quelque temps plus tard, l'ours Barnabé revient le voir. Et quelle n'est pas sa surprise de découvrir le petit ours sur sa console, assis à côté d'une peluche qui est en train de « lire » un livre.
L'ours Barnabé se rend à la salle de boxe pour faire du sport. Son coach lui demande de frapper sur son punching-ball comme si c'était un vrai boxeur. Puis il tourne les talons. Barnabé commence à frapper le sac, et lorsqu'il a terminé, il constate qu'il a façonné le sac à l'image d'un boxeur.
Barnabé tient un stand sur une brocante, où il annonce qu'il vend ses livres 100 € pièces. Un congénère qui fait la manche juste à côté lui conseille de baisser à 99 € le prix de ses livres, c'est une question de psychologie. Il aura peut-être plus de monde et d'achats. La technique fonctionne. Barnabé s'aperçoit aussi qu'à chaque fois qu'il rend la monnaie, les gens se débarrassent de l'euro restant en le jetant dans la coupelle du congénère qui fait la manche.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 24ème tome des aventures de l'Ours Barnabé, intitulé Tout va bien est toujours réalisé par Philippe Coudray. Ce petit format, peu épais, propose de nouvelles histoires entre jeux de mots et humour décalé, pour s'interroger sur le monde qui nous entoure. Les aventures de l'ours sont accessibles dès l'âge de six ans. Mais les adultes sont aussi concernés. L'Ours Barnabé est transgénérationnel. Certains gags et planches demanderont d'ailleurs aux enfants d'être accompagnés pour saisir le message de second degré dissimulé, ou l'intonation absurde de la blague. Car certaines ne sont pas évidentes à appréhender. Le dessin est simple, efficace et coloré : en assez peu de traits, l'auteur se fait comprendre et crée des situations humoristiques. L'album se découpe en de multiples histoires qui se passent sur une planche à chute. Toutes ne sont pas réussies, mais certaines sont fines dans leur approche, dans le message. Créé en 1981, l'Ours Barnabé n'a pas pris une ride, ou presque. Il continuera de séduire les jeunes enfants et les grands-parents, par son air faussement naïf.