L'histoire de la série :
Quelle est la recette du succès ? Prenez une première de classe, ajoutez un cancre bien gras, un instituteur ringard. Cultivez les selon de bonnes veilles méthodes traditionnelles. Ajoutez quelques os à moelle pour donner meilleur gout. Pimentez de quelques réflexions politiquement incorrectes sur la pédagogie en vigueur dans nos écoles et laissez mijoter 44 planches. Vous obtiendrez un délicieux album qui fera le régal des cantines du monde entier.
L'histoire :
Au coin, Ducobu raconte une histoire à Nénesse. Une nuit de décembre, le vieil instituteur songe aux années de craie à jamais effacées. Il revoit sa petite école de Saint-Potache, sa classe, ses chers enfants. C’est étrange, on se souvient mieux des mauvais élèves. Or en 45 années, il en aura vu défiler, des cancres. Gustave Bouchu qui se battait tout le temps pendant les récréations a fait fortune dans l’import-export. Le gros Mayaux qui traînait ses kilos en trop et sa paresse a remporté les 10 000 mètres aux derniers jeux olympiques. Jeannot Marbisou qui passait son temps à jouer en classe, il occupe désormais un poste en vue à la Justice. Le petit Fausto Copy qui ne retournait jamais à la maison sans une punition est l’inventeur de la photocopie. Il possède 17 587 magasins de photocopies à travers le monde. Heureusement, parmi tous ces bons à rien, il y avait Benoit. La fierté du vieil instituteur, son bâton de vieillesse ! Le brave petit a du faire des études de médecine ou sûrement d’astrophysique. Il doit envoyer des hommes au pays des étoiles. Avant de mourir, un sourire se fige sur le visage de l’instituteur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ducobu n’a jamais mis ses capacités créatives au profit de son travail scolaire. Et c’est bien dommage ! Ce « junkie de la triche » déploie des trésors d’imagination et de ruse pour minimiser le travail. Son instituteur Monsieur Latouche et sa studieuse voisine Léonie Gratin sont souvent ses premières victimes : malgré leur vigilance et leurs aptitudes intellectuelles, ils se font régulièrement berner par ce sympathique fainéant. Fort heureusement, la morale est parfois sauve, quand Ducobu se retrouve à son tour piégé. Zidrou, qui a travaillé durant 6 ans en qualité d’instituteur, s’est sûrement inspiré d’anecdotes pour imaginer certaines histoires courtes et donner à son héros un sens de la répartie aiguisé. Même si les lecteurs assidus de cette série pourront avoir un sentiment de redondance, on retiendra quelques histoires relativement originales, comme le film de gangsters ou les cours de sécurité routière. A n’en pas douter, en cette période de rentrée scolaire, l’humour bon-enfant de Ducobu aura le mérite de distraire les jeunes et au pire, de leur donner quelques astuces pour obtenir de bons résultats sans effort !
