L'histoire de la série :
Quelle est la recette du succès ? Prenez une première de classe, ajoutez un cancre bien gras, un instituteur ringard. Cultivez les selon de bonnes veilles méthodes traditionnelles. Ajoutez quelques os à moelle pour donner meilleur gout. Pimentez de quelques réflexions politiquement incorrectes sur la pédagogie en vigueur dans nos écoles et laissez mijoter 44 planches. Vous obtiendrez un délicieux album qui fera le régal des cantines du monde entier.
L'histoire :
Le vaillant petit cartable. Enfin ! Les « in-ter-mi-na-bles » vacances touchent à leur fin. Nous sommes le 1er septembre et l'impitoyable chasseuse de notes d'excellence, Léonie, est déjà fin prête, à peine parus les premiers rayons du soleil. Et naturellement, son cartable – préparé soigneusement la veille – est en joie ! Tout le contraire de son camarade « porté » en théorie par notre ami cancre Ducobu. A la même heure, ce dernier dort encore. Son cartable doit se préparer tout seul, se porter tout seul et sommer enfin le fainéant de sortir du lit. Une douche glacée en guise de réveil, un bon bol de céréales « ZO » avalé rapidement et, la route faite en trainant des pieds, les yeux encore à moitié clos, Ducobu rejoint finalement sa camarade sur le banc de la classe. Mais stupeur ! Il manque l'intervenant principal ! Le bureau de M. Latouche est vide : le cartable de l'instituteur aurait-il failli à sa mission ? Un comble, je vous jure...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pourquoi Ducobu ne pourrait-il pas s'évader des 4 murs de l'école ? Dans la foulée des Vacances de Ducobu, second film sorti ces jours-ci sur les écrans, Ducobu et Léonie prennent enfin quelques congés... mais non sans avoir au préalable « réviser un max » ! Peut-être parce que son costume de bagnard semblait condamner le célèbre cancre à un éternel enfermement. Peut-être aussi parce que la formule gag voulait que les bancs de classe aillent de soi. Peut-être enfin que l'occasion fait plus simplement le larron... L'escapade est en tout cas nouvelle et bienvenue. Zidrou et Godi font feu de tout bois en matière d'imagination humoristique : jeux olympiques, cours de langues étrangères, table de 7 (ou autre) récitée en long, en large et à l'envers, etc. Si l'idée des congés est salutaire, la libération vient au final bien tard, en conclusion d'album, après une énième rentrée. Fidèle à ce que le lecteur pouvait en attendre, ce 18ème numéro offre son lot d'inventivité « cancresque » – on se demande même où nos auteurs vont trouver tout cela ! – et, une popularité cinématographique grandissante aidant, nul ne niera que vous serez encore plus nombreux à lire et/ou redécouvrir la star sur papier après (ou avant) l'écran.
