L'histoire :
Le commissaire Bourdon a convoqué tout le monde dans son bureau : Ledru, Ric Hochet et les inspecteurs Gonfalon et Larsan. Il est tout fier de montrer son nouveau collaborateur : Sésame 1er, un coffre très performant qui s’ouvre avec une clé et une carte magnétique, que seul Bourdon possède ! Fier de faire la démonstration de l’inviolabilité de son coffre, Bourdon ne se fait pas prier pour l’ouvrir. Or à sa grande stupéfaction, le document secret présent à l’intérieur a disparu ! Heureusement, Bourdon avait placé un micro-appareil photo au fond du coffre. C’est le visage de Ric Hochet qui apparaît sur la photo. Aussitôt, Ric Hochet est mis sous surveillance de Gonfalon et Larsan. Ric parvient à leur fausser compagnie, bien décidé à rétablir la vérité. Il retrouve Bourdon à la station de métro Barbès-Rochechouart…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec cet album, Ric Hochet montre qu’il a du coffre. Dans cette treizième enquête teintée d’espionnage, le célèbre reporter dévoile une nouvelle fois sa perspicacité et son jusqu’au-boutisme. Tel un Belmondo dans Peur sur la ville, Ric escalade les enseignes lumineuses de la Paramount ou se plaît à arpenter les toits de Paris pour échapper à ses poursuivants. Pas une seconde de répit ici ! Seul contre tous, il doit faire face à deux ennemis : la Police, qui le recherche, et des gangsters, qui veulent sa peau. André-Paul Duchâteau livre une nouvelle fois un scénario bien ficelé qui tient en haleine du début à la fin. Ses rebondissements sont bien amenés, ses dialogues diablement efficaces et son dénouement plein de surprises. On retrouve également des effets scénaristiques en fin de planche 11 et 23, où l’auteur met en place l’intrigue par des questions, un effet de style qu’il utilisait dans les récits Prêt à relever le gant avec Ric Hochet. Tibet est également en grande forme en livrant un album de haut vol avec des courses-poursuites palpitantes et une galerie de personnages fort en caricatures (Gonfalon et Larsan ressemblent comme deux gouttes d’eau à Laurel et Hardy).
