L'histoire :
A bord de leur navette, John Difool, le méta-baron, son fils, Kill tête de chien, Deepo et Marraine, inconsciente, arrivent tant bien que mal dans le centre-terre. Ce monde de détritus et de bulles d’acide est envahi par les psychorats, qui attaquent les nouveaux venus. De plus en plus nombreux, ils prennent une taillle énorme afin de les étouffer. A ce moment, arrive leur reine, qui n’est autre qu’Aminah. Elle explique au méta-barron, à son fils et à Kill tête de chien comment prendre le contôle sur les rats, afin de les faire disparaître. Accompagné de Deepo, John Difool les rejoint. Ils montent sur le psychorat d’Aminah qui souhaite les conduire le plus vite possible à travers la décharge jusqu’au cœur-soleil. Au même moment, la nécrosonde pénètre dans le tourbillon d’acide qui conduit jusqu’au centre-terre. La sonde ressent alors un contact télépathique très puissant. En effet, elle se trouve rebranchée à tous les canaux et même à l’antenne présidentielle de super-normalisation. Les téléadds peuvent à nouveau suivre en direct les péripéties de la nécrosonde à la poursuite de John Difool.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Humanoïdes Associés poursuivent la réédition de la célèbre saga cosmo-fantastique d'Alejandro Jodorowsky et Moebius, à partir de la version colorisée originelle. Ce space-opéra culte de SF pure rassemble tout un univers méga-complexe issu de l’imagination débordante du scénariste italien, accompagné du trait subliminique de Moebius. Divisée en plusieurs tomes chapitrés comme un roman, l'aventure raconte les péripéties d’un détective ringard de classe R qui se retrouve en possession de l’Incal noir, objet surpuissant capabe de sauver l’univers au bord d’une guerre intergalactique. Rien que ça ! Dans ce 3e tome, on approfondit plus encore la complexité de l’univers imaginé par Jodorowsky, avec une course-poursuite dans des mondes souterrains au cœur de la terre. A travers l’interaction d’un monde en guerre avec l’inconscience des habitants qui suivent leur propre destrution à la télé, tel un feuilleton, Jodo' pointe du doigt un propos clair : l’abrutissement des masses devant le petit écran. Ceci étant, on se rassérène aussi avec un petit espoir, malgré les actes de séditions et de trahisons qui engendrent la destruction de milliers de mondes avec le pouvoir pour seule finalité. La colorisation, ainsi que le dessin sublime de Moebius, confèrent à l’œuvre la touche finale pour en faire une série définitivement culte.
