L'histoire :
Venus libérer les villageois à Constanta, Andrej et Frédéric ont failli être capturé par Malthus et ses hommes. Ils se cachent depuis que l’inquisiteur a été tué par le jeune garçon. Attendant la nuit tombée pour sauter de toit en toit, ils se rendent à la taverne de l’Ours borgne, où doit se trouver Krusha. Ce dernier doit les aider à libérer leurs amis, mais surtout à fuir en bateau. A leur arrivée, il leur confie que les prisonniers viennent d’être amenés sur le navire d’un marchand d’esclaves musulman. Surpris et ne pouvant les abandonner à un tel sort, ils partent sur les quais. hélas, ils s'aperçoivent un peu tard qu’ils se sont fait piéger. Poignardé, Frédéric est laissé pour mort, tandis qu’Andrej se fait capturer. Attaché puis torturé dans les cales du bateau, celui-ci peine à comprendre comment Krusha, qui a vu son frère assassiné par l’inquisition, a pu le trahir. L’argent lui semble la seule explication. Malthus n’avait pu mettre la main sur Andrej et Frédéric. Cette fois, il s’octroie un long entretien avec le vampyre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Annoncé pour le mois de janvier 2011, ce troisième opus de La chronique des immortels arrive avec (un léger) retard. Cela semble désormais la règle pour une série qui aura fait patienter ses lecteurs durant 5 ans pour découvrir le second album. L’attente en vaut-elle la chandelle ? L’adaptation du roman de Wolfgang Hohlbein est une fois encore très soignée. Le travail de Benjamin von Eckartsberg est remarquable. Le scénariste parvient à transposer les péripéties d’Andrej Delany et du jeune Frédéric avec brio. Le récit est dynamique, les dialogues justes, l’univers parfaitement en place. Le seul regret vient de la fin qui arrive très vite, et laisse le sentiment que l’attente sera insupportable avant l’arrivée du second cycle. Le problème vient du choix éditorial de Paquet : l’éditeur suisse a choisi de publier en deux parties l’album de 72 pages publié en Allemagne. Un choix préjudiciable pour le porte-monnaie du lecteur ! Heureusement, ils pourront toujours se contenter des planches de Thomas von Kummant, toujours aussi agréables. Certes, le style a changé depuis la mise en bouche, mais le choix des couleurs et le spectacle des scènes d’action fait merveille. Ce premier cycle se termine agréablement et la galerie d’illustrations réalisées par des noms aussi prestigieux que Mathieu Lauffray ou Enrico Marini, apporte un plus indéniable. Espérons donc que les délais à rallonge ne soient pas au rendez-vous de l'éventuel second cycle…
