L'histoire :
Dans leur village, les Goblin’s remettent de l’ordre et évacuent les derniers cadavres de zombies. Ils se rendent compte qu’ils font tous le même cauchemar depuis quelques temps, comme s'ils étaient atteints de dépression collective. Le plus ancien leur suggère de retrouver de l’activité rapidement. Leur vient alors l’idée de faire un tour dans la forteresse du roi. Au château, le roi convoque en secret ses frères pour effectuer un sacrifice en l’honneur du grand Cthulhu. Pour cela, il sacrifie de nombreuses vierges au moment où le ciel s’ouvre et qu'apparaît le portail cosmique. Cthulhu commence alors sa razzia en mangeant tout ce qu’il peut attraper. Malheureusement, le dernier sacrifice tourne au flop car il s’agit d’un Goblin déguisé en femme. Le portail se referme et avec lui le grand Cthulhu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tristan Roulot et Correntin Martinage prennent le rythme d’une grande aventure des Goblin’s par album et confirment ainsi la maturité de leur série d'heroïc-fantasy méga gore. Les Goblin’s, des êtres très moches et tout verts, vont devenir cette fois les seuls capable de sauver le monde de la destruction. Un scénario somme tout très basique, dans lequel il ne manque aucune référence et clin d’œil sur le monde de Tolkien, de la série Game of thrones ou des mythes d'épouvantes façon Lovecraft. Cette aventure reste dans la lignée des précédentes, une recette efficace dont le menu se compose toujours des mêmes ingrédients de base. A savoir : un humour déjanté et moult destructions de toutes sortes. Un bémol est pourtant à noter, mais rien de grave, si ce n’est pour les fans de la série qui se régalent des Goblin’s explosés à chaque page : le manque de morts à répétition en leurs rangs. Le dessin humoristique impeccable et maîtrisé conserve ses qualités. Une lueur d’espoir laisse penser que la suite des événements risque de tourner au vinaigre pour les Goblin’s. Advienne que pourra…
