L'histoire :
Les goblins sont plus en forme que jamais, et ça se voit : il suffit de regarder la façon qu’ils ont de s’autodétruire. Elle est plus explosive que jamais, ça pétarade de tous côtés. De la pêche à la grenade à la chasse aux dragons en passant par la magie, tous les moyens sont bons pour faire mourir un goblin. Ils ont beau mettre aux points des technologies modernes voire même futuristes, le résultat est toujours le même : la destruction barbare de goblins. Seulement voilà, à force de s’exterminer à tout va, le village goblin commence vraiment à se vider. Il va falloir mettre au point une stratégie pour se repeupler. C’est sans compter sur leur ingéniosité débordante… Ils nous sortent le grand jeu : leur « opération séduction ». Et quand les conjonctions astrales s’y mettent aussi, le goblin est plus en rut que jamais. Le voilà parti à la recherche de sa dulcinée, qu’elle soit de passage ou prisonnière d’une ville inaccessible, rien n’arrête le goblin. A part, peut-être, le goblin lui-même… si ses propres hormones se mettent à lui jouer des tours et qu’il tombe amoureux d’un humain…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second opus de Goblin’s reste dans la même lignée que la mise en bouche bien saignante, avec toujours la même recette de gags féroces et loufoques. Corentin Martinage et Tristan Roulot ont encore bien travaillé pour nous trouver tout plein d’idées de trépas infâmes… Ça démarre d’ailleurs très fort ! Le dessin de Martinage conserve sa fluidité de trait, pour une lecture très agréable. L’enchaînement des gags est cohérent et se termine en beauté par une historiette plus longue, sur plusieurs planches. L’album reste évidemment dans le registre de l’heroïc-fantaisy, dans lequel les auteurs se permettent moult clins d’œil au 7e ou 9e art (Star Wars, Heroïc-pizzas, Taram et le chaudron magique, Le seigneur des anneaux…). Les fans du premier tome et/ou de Lanfeust mag ne seront pas déçus par ce bon moment de rigolade…