L'histoire :
Taran est parti à la recherche de son maître, Gwenc’hlan. Les traces qu’il a laissées mènent à un trou dans lequel Taran s’enfonce, non sans avoir embrassé la belle Liel auparavant. Après une longue descente dans les entrailles de la terre, Taran se retrouve devant une espèce d’immense temple souterrain, dédié au dieu cornu Cernunnos. Intrigué par un trou au milieu de la salle, le jeune apprenti se retrouve face à un charnier. C’est le moment que choisit son maître pour surgir, en lui enjoignant de ne faire aucun bruit. Ils restent immobiles et silencieux près de ce qui ressemble pour eux à un garde-manger. Après un long moment d’attente dans la puanteur pestilentielle, un enfant déguisé en loup débarque et vient grignoter un morceau de doigt. Mais il est tout de suite attiré par un bruit de corbeau et il y répond. Les druides le suivent jusqu’à ce qu’il retrouve ce qui semble être son grand frère déguisé, lui, en corbeau. Ils les suivent de concert jusqu’à un immense et inquiétant château, au milieu des eaux, perdu dans les brumes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, ce deuxième cycle des druides tient toutes ses promesses. Le suspense est toujours haletant. Le scénario de Jean-Luc Istin est parfaitement construit et nous maintient sous pression, se dévoilant pas à pas, nous menant par le bout du nez. L’ambiance est excellente, faisant penser à un Nom de la Rose au pays d’Excalibur de John Boorman. C’est plutôt un bon programme. Mieux, ou plutôt, bizarrerie : les albums se suivent et ne se ressemblent pas, pour Jacques Lamontagne. Fini le trait rond et léger de l’album précédent pour un dessin qui fait beaucoup moins heroic-fantasy. Du coup, on est réellement subjugué par l’image, et notamment par les cases-pages qui s’imposent impressionnantes. On sort de l’album comme d’un rêve, et on a hâte de s’y replonger… en espérant ne pas avoir à attendre encore deux ans pour le prochain.