L'histoire :
Alors qu’ils regardent les vols réguliers de dragons passer au dessus du village Troll de Phalompe, Waha et Pröfy ont l’idée saugrenue… d’en choper un. Aussitôt dit, aussitôt fait, à l’aide d’une peau de dragon arrangée pour devenir une montgolfière, ils s’envolent en ayant pris soin de l’enduire d’odeur de dragon femelle émoustillée. Un dragon mâle tombe dans le piège, avec sur son dos deux humains chargés d’une mission secrète d’importance pour le vénérable Rysta Fuquatou. En effet, dans les sacoches du dragons, les trolls de Phalompe découvrent d’étranges animaux qui restituent les sons qu’ils ont entendus : des six-podes. La musique qui s’échappe de leur orifice arrière déclenche une véritable frénésie dans le village : ce sont des enregistrements des « Groaring Trolls » un groupe de rauque aux guitares endiablées. Ils ignorent alors que parmi les six-podes se trouve celui du vénérable contenant des tests d’enchantements définitifs ! Fuquatou charge alors une équipe spécialisée dans les Missions Presque Pas Possible (les MP3) pour récupérer son six-pode. Pour faire diversion, un concert (piégé) des Groaring Trolls est donc organisé à Phalompe…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce 8e épisode, les trolls découvrent le rauque (n’ Troll) par l’intermédiaire d’une caricature des Rolling Stones et de leurs éminents représentants Mick Jagger (le Troll Ynghstön) et Keith Richards. Comme d’habitude, l’aventure des bestioles poilues sert de prétexte à un plein chargement de jeux de mots tirés par les poils. Les « bœufs attelés » (Les Beatles), la Star Cradémie (Academy), le réglage de la balance… et surtout à un amoncellement de traductions mot-à-mot du jargons anglo-saxons : le stock de bois (Woodstock), caillou autour de l’horloge (rock around the clock), Je peux avoir pas de satisfaction (I can get no satisfaction), etc, etc. Certes, on sourit devant cet humour facile, mais il n’y a pas de quoi se taper sur la cuisse non plus. En prime, Christophe Arleston nous gratifie d’une nouvelle parodie, avec Jim Phelps et son équipe de Mission Impossible (la partition emblématique est même jouée en haut des cases !). Heureusement, le dessin de Jean-Louis Mourier et les couleurs de Claude Guth, tous deux une nouvelle fois réussis, font passer ces aspects très convenus…
