L'histoire :
La situation n’en finit plus de se détériorer à travers les Etats-Unis. Seul représentant de la justice à Shoyo dans l’Arkansas, le dernier prisonnier encore vivant en cellule n’est autre qu’un de ceux qui avaient agressé le jeune sourd et muet. Celui-ci ne se sent pas bien et supplie Nick de le libérer afin qu’il quitte la ville. Le shérif accepte et libère son ancien agresseur, qui s’éloigne en toussant de façon répétée. A New York, Larry Underwood erre dans Central Park, l’esprit un peu perdu depuis le décès de sa mère. Il rencontre une femme sur un banc, Rita Blakemoor qui, bien que plus âgée que lui, lui plaît énormément. Pour Carla Goldsmith, la situation n’est guère réjouissante : après la mort de ses parents, elle est seule pour enterrer ses proches. Et ce n’est pas Harold Lauder, un adolescent un peu étrange du voisinage, qui la rassure sur la suite des événements et notamment sur sa maternité. Toujours retenu dans le centre des maladies contagieuses, Stuart Redman a compris que quelque chose avait récemment changé. Après avoir accepté de subir différents tests, il est bien décidé à s’enfuir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Troisième opus sorti en moins d’une année pour l’adaptation comics du célèbre roman Le fléau de Stephen King. Cette fois-ci, ça y est, le virus Captain Tripp a ravagé le monde et laisse de rares survivants livrés à eux-mêmes. Reprenant presque à l’identique la narration originale, Roberto Aguirre-Sacasa alterne les personnages et fait avancer doucement le récit. De nouveaux protagonistes sont introduits, comme le pyromane surnommé Poubelle, qui devrait rejoindre à n’en point douter Randall Flagg, l’homme sans visage. L’adaptation propose évidemment quelques séquences frissons, comme la découverte des monceaux de cadavres dans les rues new-yorkaises. L’un des véritables points forts de cette adaptation est sans doute la facilité pour le lecteur à rentrer dans l’histoire. Contrairement à La tour sombre, autre œuvre du King de l’horreur, celle-ci est moins opaque et pourra pleinement être appréciée d’un public plus large et donc moins élitiste. Le travail effectué par Mike Perkins sur ce volet est exemplaire. Lui qui a souvent œuvré comme encreur pour des auteurs de renom, démontre à tous qu’il fait vraiment partie des grands. Si on devait noter un regret concernant Le cauchemar américain cela concernerait la couverture (réalisée par l’excellent Lee Bermejo) qui correspond plutôt aux événements du prochain et vice-versa. Rien de très grave cependant. Toujours aussi intéressante, espérons que cette série se poursuive et se termine avec les mêmes qualités.
