L'histoire :
Harold et Nadine ont totalement succombé aux sirènes de Randall Flagg. Alors qu'ils vivent toujours au sein de la communauté, ils fomentent un plan visant à tuer une partie de leurs voisins. Harold a fabriqué une bombe et il a chargé Nadine de la déposer dans le placard de la maison servant de réunion au groupe. Cette ancienne enseignante s'immisce discrètement là-bas, mais des voix internes l'interpellent. Fait-elle le bon choix ? La voix sombre et hypnotique de Flagg finit par lui faire achever sa tâche. En sortant, Nadine a l'esprit un peu perdu. Elle se réveille à la périphérie de la ville, avec l'impression d'être souillée et différente. Elle rentre doucement chez Harold qui, en la voyant, comprend que Flagg est entré en contact direct avec elle. La chevelure de la jeune femme est désormais entièrement blanche. Le lendemain, Stan et les autres se réunissent dans la maison piégée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'adaptation du roman Le fléau de Stephen King se dirige vers son ultime partie. Celle tant attendue mettant en scène la confrontation entre les deux camps, celui de mère Abigail (le bien) et celui de Randall Flagg (le mal). Dans ce voyage sans retour, la première agression vient bien évidemment du camp de Flagg. Le sombre manipulateur œuvre dans l'ombre et il a influencé Harold et Nadine pour qu'ils trahissent la communauté qui les a accueillis. Le plan est simple puisqu'il consiste à placer une bombe à l'endroit où les plus notables des membres du groupe se réunissent. C'est un opus tout en tension que nous propose Roberto Aguirre-Sacasa, le scénariste en charge de la transposition de l'écrit à la bande dessinée. Les dessins de Mike Perkins sont d'une régularité rare depuis le début de la série et une fois encore, la prestation de l'anglais ne déçoit pas. Ses encrages réalistes font des merveilles et participent grandement à la réussite du projet. Toujours aussi bon !
