L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Spawn #186-187 - End Game, part 2 & 3 (Fin de Partie, 2ième et 3ième partie) : Pour se libérer de sa malédiction, Al Simmons s'est supprimé. Mais l'équilibre cosmique s'en trouve compromis. Le Clown, un démon qui a bien connu le Hellspawn, compte bien tirer parti de la place laissée vacante... Dans le même temps, Jim Downing sort d'un coma de plusieurs années. Le personnel médical ne comprend pas les premiers résultats et n'a jamais vu auparavant un patient récupérer aussi vite. Mais d'étranges manifestations qu'il ne comprend pas l'affectent...
- Adventures of Spawn #1 (Spawn X) : En 1889, un savant fou conçoit un robot dans l'idée de créer une machine de guerre surpuissante. Quatre siècles plus tard, les 9 robots mis au point sont découverts dans ce qui a du être une grotte de l'Ouest américain. Alimentés par des fragments de la pierre d’Éveil (une des 13 reliques de l'Anéantissement), ils prennent part dans le conflit que mènent les Forces des Ténèbres contre celles de la Lumière...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En 4 épisodes, Todd McFarlane a remis tous les compteurs de sa série à zéro. Son antihéros, Spawn/Al Simmons, est mort. Même constat avec l'arrivée de Whilce Portacio. Toute la charte graphique est revue et on ne peut s'empêcher de penser que le dessinateur philippin est arrivé à imposer son style immédiatement. Un trait pur, réaliste et nerveux. Sobre et précis à la fois. Un régal pour les yeux et pour McFarlane lui même, qui se fait plaisir à magner l'encrage digital. Jin Han finit le boulot avec ses tonalités sombres mais contrastées. Les deux épisodes de ce numéro continuent à installer les nouveaux personnages et ceux qu'on connaît déjà, en particulier le Violator, ce clown affreux ! Mais déjà place à l'action, car Jim Downing est pourchassé. Ce personnage amnésique, au dossier médical introuvable, est donc frappé d'un mal indicible, que le lecteur est amené à découvrir. C'est rythmé, c'est absolument moderne, c'est du pur fantastique. On a vraiment l'impression d'une rupture dans l'histoire de la série. En fait, on assiste à un vrai nouveau départ. Ça marche donc fort, très fort pour ce reboot du feu de Dieu. A moins que ce soit celui du Diable ! Mais la seconde moitié du magasine, qui présente la série dérivée Spawn X se révèle une vraie catastrophe. Le visuel est volontairement "Dessin Animé" et son aspect naïf l'éloigne définitivement du concept original. Comment dire ? Ça ne colle pas ! Et ce n'est pas le récit en forme de recyclage de l'histoire qui arrivera à susciter un brin d'intérêt. Alors même s'il faut couper ce numéro en deux pour n'en garder que la première moitié, on vous conseille le banco !