L'histoire :
Une nouvelle fois, Spawn et le Clown s'affrontent avec une violence inouïe. Le monstre au rictus horrible jubile car il a pris possession du symbiote du rejeton des Enfers et il jouit de nouveaux pouvoirs, qu'il sent grandir en lui. En conséquence de quoi, il annonce qu'il va pouvoir lever une armée. C'est alors qu'un bataillon de démons sort de l'ombre. Au côté du Clown, une créature du Paradis a lié une alliance : il s'agit de Don-de-Dieu. Il observe, silencieux... Lui et le Clown pensaient bien avoir triomphé du Hellspawn, mais il vient leur rappeler avec rage qu'il est un Roi. Le Roi des morts et il invoque alors des centaines de non-vivants qui encerclent désormais les créatures infernales invoquées par le Clown. Ce dernier ne comprend pas : ce qui se passe provient d'un pouvoir directement hérité de l'Enfer. Il ne comprend pas comment Spawn peut agir de la sorte, puisqu'il a dans ses propres mains le costume, ce symbiote si puissant. Hélas pour lui, il ne s'agit pas que d'une entité reliée jusque-là au Hellspawn. Il s'agit d'une bombe à l'énergie inconnue. Une bombe que Spawn fait exploser, provoquant une gigantesque explosion accompagnée d'un halo vert visible tout autour du globe terrestre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois de plus, Todd McFarlane rebat les cartes de sa saga, pour en ouvrir un nouvel arc. Dans ces épisodes #301 à #307, il semble avoir provoqué le réveil de forces cosmiques qui dépassent l'éternel combat que se livrent les forces du Bien et du Mal. Bien sûr, on n'a pas encore toutes les clés de l'intrigue mais les indices s'y dissimulent au fur et à mesure des chapitres. Si les dialogues sont toujours abondants, l'action et la tension restent omniprésentes et, comme toujours depuis la création de la série, le visuel reste supérieur, pour ne pas dire qu'il est en réalité le clou du spectacle. Si le Canadien et Greg Capullo sont en grande forme, on peut en dire autant, mais ce n'est pas une surprise, de Jerome Opeña et de Philip Tan. Pour autant, c'est une nouvelle fois Jason Shawn Alexander qui impressionne avec ses peintures terriblement ténébreuses, ce qui colle à l'identité du personnage comme le symbiote colle à la peau de Simmons. On notera également, au niveau de la narration, des épisodes qui sortent de la chronologie immédiate, ce qui donne aussi un sentiment de respiration. Il sont cette fois-ci consacrés à des scènes back-up, pour amener un peu plus encore de profondeur aux protagonistes. L'occasion de revoir avec un immense plaisir le style unique de Clayton Crain. Enfin, sachez aussi que la gente féminine n'est pas en reste, avec l’apparition de Miss Spawn ! Voici donc un volume dense et réussi !