L'histoire :
Ils doivent courir : ils n’ont pas le choix. Tous les ennemis de Sipder-Man qui lui courent après, il faut dire que ça fait du monde ! Spidey ne sait pas ce qui l’énerve le plus : cette horde de super vilains qui ne le lâchent pas ou cet imbécile de Deadpool qui a l’air de s’amuser comme un petit fou. Il faut dire que c’est lui qui a organisé tout ça, soit disant pour son anniversaire. Sérieux ? C’est même pas son anniversaire aujourd’hui. Et inviter ses pires ennemis pour un non anniversaire, c’est vraiment du Deadpool dans le texte. Wilson a toujours réponse à tout et il explique que vu qu’il ne connaît pas l’identité de Spider-Man, il ne connaît pas du coup le jour de son anniversaire ni l’identité de ses amis. Alors il a imaginé que c’était aujourd’hui et il a donc invité les seuls qu’ils connaissaient : les ennemis de Spidey ! Logique imparable dans la tête d’un cinglé comme lui… Spider-Man lance ses toiles sur les toits pour leur échapper. Mais sa colère ne faiblit pas. Il propose donc à Deadpool de se faire soigner dans un centre spécial et tant que ce ne sera pas fait, il ne voudra plus jamais le revoir. En guise d’aide, il lui laisse une carte de visite pour qu’il aille à l’endroit où quelqu’un pourra l’aider. Il s’agit de John Jameson à l’Institut Ravencroft.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’event Absolute Carnage de Donny Cates a fait des petits. Et pas des petits symbiotes mais des petites séries parallèles. Ce mini crossover avec Deadpool en fait partie et Panini réédite ce petit one shot dans la collection à 4,99 euros dédiée à Wade Wilson. Cette histoire, c’est un peu comme si Deadpool était tombé dans un film bourré d’Aliens. En effet, on voit du symbiote à toutes les sauces, du vilain pas beau qui peut se régénérer, être invisible, créer des armes avec ses bras… C’est bourrin et ça va bien avec la version utlime du personnage de Carnage. La présence de Deadpool radraichit sérieusement l’atmosphère et ses blagues douteuses apportent un peu de recréation aux combats sanglants. Mais tout cela n’est guère original même si la distraction est au rendez-vous. Le plaisir vient aussi du graphisme élégant et soigné de Marco Ferreira. Choix étonnant dans la réédition : on a le droit à un petit bonus et une mini histoire qui met toujours en scène Deadpool, associé cette fois avec un Punisher d’un nouveau genre. Aucun rapport donc avec Absolute Carnage et un choix d’autant plus contestable qu’un autre tome sera consacré au Punisher VS Deadpool. Mais bon, avec le Mercenaire azimuté, il faut s’attendre à tout…